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Resumen de Vieillir et mourir à l'hôpital de Blois au XVIIIe siècle

Marie Claude Dinet Lecomte

  • English

    Soon turned into old people's homes, the general hospitals of the XVIIIth century took in many old people, who were registered in a satisfactory manner in the hospital records. The recores of Blois General Hospital enable us to study not only the conditions ans rate of admission of the aged, but also their age, geographical and socio-professional origins and what became of them. Among the aged persons who managed to obtain admission to the hospital — where lists were a terrible problem for people who were in dire need, ill or all alone — over half were aged between 65 and 75 on arrivai. Most belonged to the lower social classes of the town and its outskirts, but they are not to be considered as paupers. A fairly high number of widows were able to make a small payment. Finally, women continued to be admitted in large numbers after age 75 and lived to an older age than men. The situation at Blois General Hospital was nothin like that at the Hotel-Dieu Hospital in the same town, which took in poor people in the prime of life who came from miles around. Aged patients only represent 7% of admissions there, which underlines the importance of the admission and discharge records of the general hospitals.

  • français

    Vite transformés en hospices, les hôpitaux généraux du XVIIIe siècle accueillaient de nombreuses personnes âgées dont nous retrouvons la trace d'une façon satisfaisante à travers les archives hospitalières. Celles de Blois permettent non seulement d'étudier les modalités, les rythmes d'admission des vieillards mais aussi leur âge, leur origine géographique et socio-professionnelle et leur destin. Parmi les anciens qui parviennent à obtenir une place à l'hôpital où les listes d'attente créent de douloureux problèmes à des gens démunis, victimes de la maladie ou de la solitude, on note que plus de la moitié arrive entre 65 et 75 ans. Si la majorité appartient aux classes sociales inférieures de la ville et de ses abords immédiats, il ne faut pas pour autant les considérer comme des miséreux. Un nombre assez important de veuves sont capables de payer une petite pension. Soulignons enfin que les femmes entrent encore massivement après 75 ans et s'éteignent à un âge plus avancé que celui des hommes. Rien de comparable avec l'Hôtel-Dieu de la ville qui reçoit de pauvres passants dans la force de l'âge venus de loin. Les malades âgés ne représentent que 7% de ses entrées, d'où l'intérêt des registres d'entrée et de sortie des hôpitaux généraux.


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