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Sable et préhistoire saharienne

  • Autores: Robert Vernet, Sébastien Boulay, Marie-Luce Gélard
  • Localización: Techniques et culture, ISSN 0248-6016, Nº. 61, 2013, págs. 286-303
  • Idioma: francés
  • Texto completo no disponible (Saber más ...)
  • Resumen
    • English

      The Sahara conveys lots of generally accepted ideas. Hot desert, it has not always been arid in the past. While often considered as a sandy immensity, it is mostly (80 %) made of stones and rocks. Despite that, the sand occupies an important place, at least in certain regions — in Mauritania or in Southern Sahara for example. The Neolithic populations living in the sandy areas of the Sahara have been confronted with specific material constraints : water, which doesn’t remain at the surface ; the lithic material, which is absent or hidden ; sand and dust often raised by the wind and from which one needs to protect itself ; funerary practices submitted to a loose and under-protecting substratum. The climate evolution plays a key role. Whereas the apogee of a wet period corresponds to a peak of precipitations, during which the sand is covered by a rich and “clothed” ground, the beginning and the end of the period are more delicate. For example, during the decline of a wet period, small livestock supplants bovids and, at the end, camel becomes the main means to survive in the desert. Prehistorians and paleoclimatologists are subjects to other constraints linked with the invasion of landscapes by the sand since a few millenaries : difficult access to the research areas ; long or short term burying of archeological vestiges by sand winds ; relics’destruction, especially organic relics ; immensity of the places and spaces to investigate… All these elements impose adapted research methods and imply to work in urgency and to conduct opportunist surveys.

    • français

      Le Sahara véhicule nombre d’idées reçues. Désert chaud, il n’est toutefois pas aride à toutes les époques. De même, il n’est pas une immensité sableuse : à 80 % il est pierreux ou rocheux. Pourtant le sable y joue un rôle important, du moins dans certaines régions – en Mauritanie ou dans le Sahara méridional par exemple. Les populations néolithiques vivant dans les régions sableuses ont été confrontées à des contraintes matérielles particulières : l’eau, qui ne reste pas en surface ; la matière première lithique qui est absente ou cachée ; le sable et la poussière qui décolle au moindre vent, et dont il faut se protéger, les pratiques funéraires soumises à un substrat meuble et peu protecteur. L’évolution climatique joue un rôle clef : si l’apogée d’une période humide correspond à un pic de précipitations, pendant lequel le sable est dissimulé sous un sol riche et vêtu, le début et la fin de la période sont plus délicats. Les animaux domestiques le montrent bien, qui voient, lors du déclin d’un épisode humide, le petit bétail supplanter les bovins et, pour finir, le chameau devenir la pièce maîtresse de la survie dans le désert. Préhistoriens et paléoclimatologues subissent d’autres contraintes, liées à l’envahissement du paysage par le sable depuis quelques millénaires : accès difficiles aux zones de travail ; enfouissement à long terme des restes archéologiques, mais aussi à court terme par les vents de sable ; destruction des restes, en particulier organiques ; immensité des espaces à inventorier… Tout cela implique des méthodes de travail adaptées, souvent dans l’urgence, et presque toujours opportunistes.


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