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Un portrait de Claude à Nice

  • Autores: Danièle Terrer
  • Localización: Revue archéologique de Narbonnaise, ISSN 0557-7705, Nº. 18, 1985, págs. 393-398
  • Idioma: francés
  • Enlaces
  • Resumen
    • English

      At the beginning of the century, the head of an emperor in marble was discovered in the ground at Cimiez. It is difficult to tell — because witnesses disagree — if it was found within the perimeter of the Roman city or to the west of this perimeter, to the north of avenue Regina. The owner of this head kept the original from which he had a plaster cast made for the Archeological Museum of Cimiez. Except for the broken nose, the plaster cast gives the impression of a head in good condition with a hair style typical of the Julio-Claudian period and a large cephalic crown. Despite the empty pupils which are probably the result of a modification made during the 3rd century, the features bear a striking ressemblance to the portraits of Claude recently classified by A.-K. Massner. In addition to his list, already quite complete, the following can be included: a portrait from Saragossa among other Spanish portraits, two portraits from Thasos and a portrait from Tenos. The identification with Claude is even more convincing if we compare the portrait from Cimiez with the two portraits from Copenhagen (Glyptographic Museum of Carlsberg 1277 and 1948). Beltran Lloris's study on Claude's frontal curls is also useful in this respect, as are the description and the images of the head from Saragossa which can be classed — among the last realistic portraits of Claude — next to the one from Nice. The Julio-Claudians — Claude among them — were honored in this region. The presence of a portrait of the emperor confirms this. The cuit of the Imperial family also explains the discovery at the excavation site at Cimiez of a beautiful portrait of Claude's mother, Antonia Minor.

    • français

      Au début du siècle, une tête d'empereur en marbre a été découverte dans le sol de Cimiez. Il est difficile de dire — car les témoignages divergent — si elle a été trouvée dans le périmètre de la ville romaine ou à l'ouest de ce périmètre, au nord de l'avenue Régina. Le possesseur de cette tête a conservé l'original dont il a fait exécuter un moulage pour le Musée archéologique de Cimiez. A l'exception du nez qui est brisé, le moulage donne l'image d'une tête en bon état de conservation avec une coiffure caractéristique de l'époque julio-claudienne et une calotte céphalique importante. Malgré les pupilles évidées qui sont probablement la conséquence d'une modification apportée au IIIe siècle, les traits évoquent à l'évidence les portraits de Claude dont A.-K. Massner a donné une typologie récente. C'est l'occasion ici d'ajouter à sa liste déjà très complète un portrait de Saragosse ainsi que d'autres portraits espagnols, deux portraits de Thasos et un portrait de Ténos. L'identification avec Claude est plus convaincante si on met le portrait de Cimiez en face des deux portraits de Copenhague (Glyptothéque Ny-Carlsberg 1277 et 1948). L'étude de Beltran Lloris sur les franges frontales chez Claude est aussi utile à cet égard avec la description et des images de la tête de Saragosse que l'on classera — parmi les derniers portraits de Claude de facture plus réaliste — à côté de celle de Nice. Les Julio-claudiens — et parmi eux, Claude — ont été honorés dans cette région. La présence d'un portrait de l'empereur le confirme. C'est encore le culte de la famille impériale qui explique la découverte en fouilles à Cimiez d'un beau portrait de la mère de Claude, Antonia Minor.


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