Ayuda
Ir al contenido

Dialnet


Resumen de Solitary women and family mediations in america and french textiles cities: Manchester and Roubaix

Tamara K. Hareven, Louise A. Tilly

  • English

    Patterns of women's position in households around 1900 in two industrial textile cities, Manchester, New Hampshire, USA and Roubaix, France are compared by analysis of nominal census records. Occupation and national origin are examined in relation to household position over life cycle. For the great majority of women in both cities, the customary residential pattern was that of a familial or surrogate familial setting. Nevertheless, there were proportionately more women living alone or as heads of their own households in Roubaix than in Manchester. Transition into the labor force by native born women was not generally accompanied by departure from parents' households, but there were different patterns of work and residence for young migrant women. These were boarding and lodging in Manchester, servanthood in Roubaix. The latter pattern was connected with proportionately more solitary women in older age groups. In both cities, the most common form of woman-headed household was that of older women who lived with their unmarried children. The familial stratégies which enabled older women to continue headship of their households also prevented young women from living alone. It was older women who were most likely to live alone when thèse stratégies failed.

  • français

    A partir de l'analyse nominative des rôles de recensement, notre étude compare les différents modèles de situation féminine dans les familles de Manchester (New Hampshire, USA) et de Roubaix (France), toutes deux villes textiles, autour de 1900. Dans les deux villes, pour la plus grande majorité des femmes, la forme normale d'habitat était celle de la famille ou d'un substitut de la famille. Néanmoins, il y avait proportionnellement plus de femmes vivant seules ou à la tête de leur propre foyer à Roubaix qu'à Manchester. D'une manière générale, les jeunes filles qui étaient nées sur place et qui exerçaient une activité, ne quittaient pas le logis familial ; pour les jeunes migrantes, les modes de résidence variaient : à Manchester, elles étaient pensionnaires ou locataires ; à Roubaix, servantes. Cette dernière occupation concernait proportionnellement plus de femmes âgées seules que de jeunes femmes. Dans les deux villes, la forme la plus normale du foyer ayant à sa tête une femme, était celle de femmes âgées vivant avec leurs enfants non mariés. Cette stratégie familiale, qui permettait aux femmes âgées de continuer à être à la tête de leurs foyers, avait également pour conséquence que les jeunes filles ne quittaient pas celui-ci ; lorsque cette stratégie échouait, c'était encore la femme âgée qui était la plus capable de vivre seule.


Fundación Dialnet

Dialnet Plus

  • Más información sobre Dialnet Plus