Voici l'essentiel d'une importante étude de Denise François, professeur de linguistique à l'université René-Descartes à Paris. L'argot, ce langage si vivant qu'il évolue presque quotidiennement, a imprégné certaines œuvres qui ont mêlé au français le plus correct des mots ou des expressions argotiques. Mais, par ailleurs, certaines œuvres ont été entièrement écrites en argot ; qu'on pense à des romans qui ont eu leur heure de gloire comme «Jésus la Caille», de Francis Carco, traduit en langue verte par Pierre Devaux, ou, dans un temps plus reculé, les ballades de François Villon, qui prouvent que ce phénomène n'est pas nouveau. Denise François l'analyse ici et propose comme significatif le cas du roman policier.
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