L'émigration libanaise s'arrête avec l'éclatement de la guerre. Le blocus allié sur les côtes ottomanes et le blocus terrestre ottoman appauvrissent la province autonome du Liban, la privant de ses ressources principales. Une famine décime la population. Dans ce contexte, les émigrés et les associations d¿émigrés libanais en Égypte, aux États-Unis, en Argentine et en France tentent de mobiliser la diaspora et surtout les chancelleries pour faire pression sur les Ottomans et lever le blocus. Ils ouvrent pour convaincre les puissances de l'époque de la nécessité de libérer le Liban et/ou la Grande Syrie du joug ottoman, dans le cadre de mandats, du Royaume arabe promis à Fayçal, ou de l'indépendance totale. Elles participent aux conférences de paix qui décident du sort du Liban et des pays voisins.
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