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Travailler pour l'empereur: artisans et tâcherons au Mons Claudianus

    1. [1] Institut de Recherche et d'Histoire des Textes

      Institut de Recherche et d'Histoire des Textes

      París, Francia

  • Localización: Les Nouvelles de l'archéologie, ISSN 0242-7702, Nº. 143 (Mars), 2016 (Ejemplar dedicado a: Archéologie de la réclusion et de la détention), págs. 8-12
  • Idioma: francés
  • Texto completo no disponible (Saber más ...)
  • Resumen
    • English

      The recent excavations at Samut have confirmed the evidence of Agatharchides on the use of forced labour in the Ptolemaic gold-mines. On the other hand, there is almost no evidence for the presence of prisoners in the imperial quarries at Mons Claudianus and Mons Porphyrites, except the pathetic lines from Aelius Aristides about the porphyry-quarries. The ostraca from Mons Claudianus show that the work-force consisted of two large groups, the pagani (i.e. ‘natives’), who were free, Egyptian craftsmen, and the familia, who took care of logistics and were less qualified. It is not impossible that prisoners, if there were any, were included in the familia. The workers lived, without mixing, in rooms called kellai (from Latin cella). In order to improve the psychological comfort of the workers the Roman authorities had brought their families closer to the quarries by installing them in Kaine, a new town from which the roads to the desert metalla departed.

    • français

      Alors que la récente fouille de Samût a corroboré le témoignage d'Agatharchide sur l'emploi de condamnés dans les mines d'or ptolémaïques, leur présence dans les carrières impériales du Mons Claudianus et du Porphyritès est à peine documentée, malgré les lignes pathétiques d'Aelius Aristide sur les carrières de porphyre. Les ostraca trouvés au Mons Claudianus montrent que la main-d'œuvre était composée de deux grands groupes, les pagani (« indigènes »), artisans égyptiens de condition libre, et la familia, chargée des tâches logistiques et peu qualifiées (il n'est pas exclu que les condamnés, s'il y en a eu, ait été intégrés à la familia). Ce personnel habitait, sans se mélanger, dans des chambrées appelées kellai (du latin cella). Attentives au confort psychologique des carriers et tailleurs de pierre indigènes, les autorités romaines avaient rapproché leur famille de leur lieu de travail et les avaient installées à Kainè, ville nouvelle et tête sur le Nil des routes menant aux metalla du désert.


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