The rivalry between Iranians and Arabs or the Sunni/Shiite opposition is often given as a major factor in the geopolitics of the Middle East. The Iran-Iraq war (1980-1988), was the first direct confrontation between Iran and its Arab neighbors since the seventh century. The Iranian and Arab populations maintain good relations in the Persian Gulf (Dubai) or Iraq (Najaf). From Maghreb to Oman, relations between states are diverse and based on politics. Iran, fearing to be surrounded, always wanted to have a zone of influence beyond its borders. Since the 1979 revolution Iran is marginalized, but the states of the Arabian Peninsula became the new dominant players in the region, the new “Gendarmes of the Gulf.” The rivalry is not ethno-religious, between Iran and the Arab world, but much global, between two emerging powers, the Republic of Iran and the oil monarchies.
La rivalité entre Iraniens et Arabes, ou l’opposition sunnite/chiite, est souvent donnée comme un facteur explicatif majeur de la géopolitique du Moyen-Orient. La guerre Irak-Iran (1980-1988) fut la première confrontation directe entre l’Iran et ses voisins arabes depuis le VIIe siècle. Les populations iranienne et arabe entretiennent des relations de bon voisinage dans le golfe Persique (Dubaï) ou en Irak (Najaf). Du Maghreb à Oman, les relations entre États sont diverses et fondées sur la politique. L’Iran, craignant d’être encerclé, a toujours voulu disposer d’une zone d’influence au-delà de ses frontières. Depuis la révolution de 1979 l’Iran a été marginalisé, mais les États de la péninsule Arabique se sont imposés comme les nouveaux acteurs dominants de la région, les nouveaux « gendarmes du Golfe ». La rivalité n’est pas ethno-religieuse entre l’Iran et le monde arabe, mais plus globale, entre deux puissances émergentes : la République iranienne et les monarchies pétrolières.
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