Le Plan Maroc Vert et la sécurité alimentaire: quelle perspective à l’horizon 2020?

• Meryem Berdai ^[1]
  1. [1] Ministère de l’griculture et de la Pêche Maritime, Marruecos
• Localización: New medit: Mediterranean journal of economics, agriculture and environment = Revue méditerranéenne d'economie, agriculture et environment, ISSN 1594-5685, Vol. 15, Nº. 1 (marzo), 2016, págs. 53-61
• Idioma: francés
• Títulos paralelos:
  • The Green Morocco Plan and food security: what prospect for 2020?
• Enlaces
  • Texto completo (pdf)
• Resumen
  • English

    Although food insecurity is a latent danger with dire consequences, Green Morocco Plan (GMP) has not envisaged food security issues and Morocco has not elaborated any clear-cut strategy in this field. Fortunately, the actions designed to improve its long-term determinants fall within the Develolpment Millenium Goals established in 2000. Production forecasts from the IMPACT model applied in this research result in meat and milk self-sufficiency, and in a 44%, 59% and 82% rate of dependence on imports for grain, sugar and oilseed, respectively. Without any rational approach, GMP puts forward dependence rates on imports lower than those in the model, i.e.40% for grain, 38% for sugar and 81% for oilseed. However, the weakness of the Green Morocco Plan lies in the fact its goals are based on potential supply for 2010 while ignoring the demand.

  • français

    Bien que l’insécurité alimentaire soit un danger latent aux conséquences redoutables, le Plan Maroc Vert (PMV) n’a pas traité la question de la sécurité alimentaire et le Maroc n’a pas de stratégie clairement établie dans le domaine. Heureusement, les actions contribuant à l’amélioration de ses déterminants de long terme sont inscrites, depuis 2000, dans les programmes concourant aux Objectifs du Millénaire pour le Développement. Les prévisions de production du modèle IMPACT mobilisé dans cette recherche, aboutissent à une autosuffisance pour les viandes et le lait et un taux de dépendance aux importations de 44% pour les céréales, de 59% pour le sucre et de 82% pour les oléagineux. Sans aucune démarche rationnelle, le PMV avance des taux de dépendance aux importations inférieurs à ceux donnés par le modèle, soit 40% pour les céréales, 38% pour le sucre et 81% pour les oléagineux. Mais la faiblesse du Plan Maroc Vert réside toujours dans le fait qu’il s’est contenté de fixer des objectifs partant de l’offre potentielle à l’horizon 2020 tout en ignorant la demande.