Resumen de Abstract You are not entitled to access the full text and this document is not for purchase. Comparaison de produits de protection solaire ayant un statut de cosmétique ou de dispositif médical par détermination de leur efficacité, de leur photo-stabilité et de leur résistance à l’eau grâce à une méthode in vitro

C. Couteau, E. Paparis, L.-J.-M. Coiffard

• español

  Background Within the European Union, sun protection products have long been considered cosmetics whereas in other parts of the world, such as the United States, they are considered as medicinal products. In France, sun protection products with medical device status have recently appeared. Our aim was to compare medical and cosmetic sun protection products.

  Materials and methods We subjected 4 sun protection products to in vitro testing in order to determine their efficacy in the UVB and UVA ranges, as well as their photo-stability and water resistance. We tested two cosmetic products (Dépiwhite S Soin photoprotecteur® SPF 50+ and Urgo cicatrices® SPF 30) and two class I medical devices (MD) (Actinica lotion® and Kelo-cote UV® Gel for scars). The main in vitro method used involved measuring the transmittance of a sample of each product applied to a dish containing poly(methyl methacrylate) using a spectrophotometer with integrating spheres. This method enabled us to determine the SPF of the various products as well as their photo-stability and degree of water resistance.

  Results Regarding efficacy, three of the four test products met the European recommendations governing sun protection products, i.e. a ratio between UVB and UVA protection of 3 or less, and a critical wavelength (λc) of 370 nm or higher. Actinica lotion® was the more effective of the two medical devices tested, and was also the most photo-stable, at least within the UVB range. All four products tested were water-resistant.

  Discussion The products tested, while having different status and different claims, exhibited equivalent filtration properties under the study conditions.

• français

  Introduction Dans l’Union européenne, les produits de protection solaire ont longtemps été considérés comme des cosmétiques alors que dans d’autres parties du monde, aux États-Unis par exemple, il s’agit de médicaments. En France, des antisolaires disposant du statut de dispositif médical sont récemment apparus. Nous avons voulu comparer des dispositifs médicaux antisolaires à des cosmétiques antisolaires.

  Matériels et méthodes Quatre protecteurs solaires ont fait l’objet de tests in vitro afin de déterminer leur efficacité dans les domaines UVB et UVA, ainsi que leur photo-stabilité et leur résistance à l’eau. Il s’agissait de deux produits cosmétiques (Dépiwhite S Soin photoprotecteur® SPF 50+ et Urgo cicatrices® SPF 30) et de deux dispositifs médicaux (DM) de classe I (Actinica lotion® et Kelo-cote UV® Gel pour cicatrices). Le principe de la méthode in vitro utilisée repose sur la mesure de la transmittance d’un échantillon de produit appliqué sur une plaque de poly(méthacrylate de méthyle), à l’aide d’un spectrophotomètre à sphère d’intégration. Nous avons pu ainsi déterminer le SPF de ces différents produits, leur photo-stabilité et leur niveau de résistance à l’eau.

  Résultats Du point de vue de l’efficacité, trois des quatre produits testés respectent les recommandations concernant les produits solaires en Europe, à savoir un ratio entre la protection dans le domaine UVB et celle dans le domaine UVA inférieur ou égal à 3 et une longueur d’onde critique (λc) supérieure ou égale à 370 nm. C’est le produit Actinica lotion® qui est le plus efficace, mais aussi le plus photo-stable, tout au moins dans le domaine UVB, des deux DM testés. Les quatre produits testés s’avèrent résistants à l’eau.

  Discussion Des produits présents sur le marché sous des statuts différents, avec des allégations différentes, présentent dans les conditions de notre étude des propriétés filtrantes équivalentes.