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Resumen de Acanthome à grandes cellules: étude anatomoclinique

M. Huther, B. Cribier

  • español

    Background Large-cell acanthoma (LCA) is a benign tumour initially described in 1970, since when it has been subject to controversy and remains poorly understood. We carried out a single-centre anatomoclinical study in order to identify the clinical and histological characteristics of the disease.

    Patients and methods Slides classed as LCA in our cutaneous histopathology laboratory were re-read and subjected to Melan-A and HMB45 immunohistochemical labelling. Diagnosis was based upon the presence of a clearly delineated epidermal lesion comprising keratinocytes twice as large as cells adjacent to the lesion. Clinical information was obtained through the analysis of existing requests and clinical files.

    Results We identified 20 cases of LCA. Mean patient age was 70 years and the sex ratio was 0.25. The mean disease duration was 1.6 years. In most cases, a pigmented macule or papule was seen, sometimes with a verrucous surface. LCA had not been diagnosed by the clinician in any of the cases seen. In terms of histology, all lesions were clearly delineated, with hypergranulosis beneath hyperorthokeratosis, occasionally with accentuation of the papillary outline. An accentuated stratum lucidum was noted in 80% of cases. In the pigmented forms, immunohistochemical labelling showed no increase in melanocyte count.

    Discussion LCA is a benign lesion that is most likely underdiagnosed since it is poorly known to clinicians and to certain pathologists. It is seen primarily in adult women and is found on the limbs and on the face. Some debate surrounds the definition of LCA as a separate entity, and some authors assimilate it with solar lentigo, but this hypothesis is countered by the existence of hypopigmented forms and we consider it to be a specific anatomoclinical entity.

  • français

    Introduction L’acanthome à grandes cellules (AGC) est une tumeur bénigne décrite pour la première fois en 1970. Depuis, il est sujet à controverse et reste mal connu. Nous avons effectué une étude anatomoclinique monocentrique afin d’en préciser les caractéristiques cliniques et histologiques.

    Matériel et méthode Les lames classées comme AGC dans notre laboratoire d’histopathologie cutanée ont été relues et ont fait l’objet de marquages immuno-histochimiques Melan-A et HMB45. Le diagnostic était retenu devant une lésion épidermique aux limites nettes, constituée de kératinocytes de taille deux fois supérieure à celle des cellules bordant la lésion. Les renseignements cliniques ont été obtenus à partir des demandes d’analyse et des dossiers cliniques existants.

    Résultats Nous avons identifié 20 cas d’AGC. L’âge moyen était de 70 ans et le sex-ratio H/F de 0,25. La durée moyenne d’évolution était de 1,6 année. Il s’agissait le plus souvent d’une macule ou d’une papule pigmentée à surface verruqueuse. Le diagnostic d’AGC n’avait jamais été évoqué par le clinicien. Histologiquement, la lésion était toujours bien limitée, avec une hypergranulose surmontée d’une hyper-orthokératose et parfois une accentuation du dessin papillaire. Nous avons constaté un stratum lucidum accentué dans 80 % des cas. Dans les formes pigmentées, les immunomarquages n’ont pas montré d’augmentation du nombre de mélanocytes.

    Discussion L’AGC est une lésion bénigne, probablement sous-diagnostiquée car méconnue des cliniciens et parfois des pathologistes. Elle prédomine chez la femme adulte et siège aux membres ou au visage. La nature de l’AGC est discutée, certains auteurs l’assimilant au lentigo solaire mais l’existence de formes hypopigmentées va à l’encontre de cette hypothèse. Nous pensons qu’il s’agit d’une entité anatomoclinique particulière.


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