Après la création de la Croix-Rouge (fondée en 1864), certains humanistes s'intéressent au sort des animaux domestiques lors des guerres. Plus d'un million de chevaux furent tués durant la Grande Guerre. La Croix-Bleue, émanation d'une société britannique "Our Dumb Friends League" et la Croix Violette organisèrent le sauvetage des animaux blessés transportables, épuisés et malades. Elles les recueillaient sur le front, les transportaient vers l'arrière et les soignaient dans des hôpitaux bien organisés et bien équipés. Les animaux qui ne pouvaient être guéris étaient renvoyés sur le front ou, s'ils étaient réformés, confiés à des agriculteurs, 6000 animaux furent ainsi sauvés, ce qui peut sembler faible en comparaison avec les 50000 animaus sauvés sur le front.
La Croix Bleue avait organisé ces dépôts en Seine-et-Marne, à Moret-sur-Loing et Saint-Mammès, en particulier, près du Loing et de la Seine. On considérait les bains de pieds comme une thérapeutique nécessaires pour la rééducation des chevaux. De plus, les animaux pouvaient s'ébattre à proximité dans les prairies.
© 2001-2024 Fundación Dialnet · Todos los derechos reservados