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Hirmindrut Sculdarissa: A Ninth-Century Woman’s Original Letter and its Implications

    1. [1] University of Notre Dame

      University of Notre Dame

      Township of Portage, Estados Unidos

  • Localización: The Journal of Medieval Latin, ISSN 0778-9750, ISSN-e 2034-645X, vol. 25, 2015, págs. 29-50
  • Idioma: inglés
  • Texto completo no disponible (Saber más ...)
  • Resumen
    • English

      This article examines an original charter of sale from 841 (Verona, Archivio di Stato, App.* n. 10), and the brief original letter written on its verso. In the charter, a woman named Hirmindrut is documented purchasing two parcels of land; some twenty years later she authored a letter to Abbot Rumald of Santa Maria in Organo (Verona) on the back of that charter in which she made arrangements for the donation of her properties to the monastery. Hirmindrut’s document is unique for three reasons: first, hers is the only known surviving original letter written by a woman from the ninth century; second, Hirmindrut has been incorrectly assumed to have been a man by the modern scholars who have examined her charter and letter; third, Hirmindrut is named in the charter as a sculdarissa, an otherwise unattested title suggesting that she was a female sculdahis/sculdassius, a Lombard administrative office thought to have been reserved for men. The potential functions of a sculdassius are then discussed, and it is argued that ninth-century Italian women may have been able to carry out this administrative role.

    • français

      Cet article traite d’une chartre originelle datant de 841 (Vérone, Archivio di Stato, App.* n. 10) ainsi que d’une lettre qui se trouve au verso de la chartre, écrite par une femme appelée Hirmindrut. La chartre détaille deux parcelles de terrain qui Hirmindrut a achetés en 841. Vingt ans après elle a écrit au verso de la chartre une lettre à l’abbé Rumald du Santa Maria à Organo (Vérone), dans laquelle Hirmindrut précise que, après sa mort, les deux parcelles passeront à ce monastère. Ce document est unique pour trois raisons. D’abord, celle-ci est la seule lettre écrite par une femme que nous avons datant du neuvième siècle. Deuxièmement, plusieurs spécialistes ont cru erronément que Hirmindrut était un homme, peut-être car - et c’est la troisième raison pour laquelle ce document est unique - Hirmindrut est décrite dans la chartre comme une sculdarissa. Ce titre - nulle part ailleurs trouvé - suggère qu’elle était une femme sculdahis/sculdassius, c’ést-à-dire, qu’elle avait une position administrative lombarde qu’on a toujours pensé était réservée seulement aux hommes. Finalement, l’article décrit les fonctions possibles d’un sculdassius, et présente la possibilité que des femmes du neuvième siècle aient pu aussi exercer cette position administrative.


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