City of Grand Forks, Estados Unidos
This article describes a series of failed attempts by the English and French networks of the Canadian Broadcasting Corporation to present translated news. On one level, it is concerned with the impulse that prompts people during moments of crisis to suggest translated news as a solution to a problems related to Canadian identity and the reasons their suggestions to translate news programs are not acted upon. On a deeper level, it is concerned with a methodological and epistemological problem facing translation historians: what happens when the relevant documents are not preserved because journalists’ notions of translation differ from those of historians? It recommends that historians turn to “para-archives,” or collections created and preserved by non-news organizations, that contain descriptions of the documents journalists have not kept. These para-archives can provide evidence for the creation of plausible narratives about the competing interests shaping decisions not to produce translated news. They can also reveal how historians actively produce the categories they use to define their object of study.
Le présent article décrit une série de tentatives – toutes échouées – par les réseaux anglais et français de la Société Radio-Canada de produire des émissions de nouvelles traduites. Sur un premier plan, il examine les raisons pour lesquelles la traduction journalistique paraît à des moments de crise comme un outil pour résoudre certaines questions identitaires au Canada, ainsi que les raisons pour lesquelles l’idée de produire des émissions de nouvelles traduites n’est pas réalisée. Sur un deuxième plan, il considère un dilemme méthodologique et épistémologique auquel les historiens doivent faire face : que faire quand les documents qu’ils cherchent ne sont pas conservés parce que les journalistes conçoivent la traduction d’une manière différente ? Cet article recommande que les historiens se tournent vers des « para-archives », ou des collections créées et conservées par des organismes non-journalistiques, qui contiennent des descriptions des documents qui n’existent plus. Ces para-archives peuvent fournir de quoi créer des récits plausibles au sujet des intérêts contradictoires qui militent contre la production d’émissions de nouvelles traduites. Elles peuvent aussi rendre plus claire la manière dont les historiens produisent les catégories qu’ils emploient pour définir leur objet d’étude.
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