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Traduction, bilinguisme et langue de travail: une étude de cas au sein de la fonction publique fédérale canadienne

    1. [1] Université de Moncton

      Université de Moncton

      Canadá

  • Localización: Meta: Journal des traducteurs = translators' journal, ISSN 0026-0452, Vol. 59, Nº. 3, 2014, págs. 537-556
  • Idioma: francés
  • Texto completo no disponible (Saber más ...)
  • Resumen
    • English

      This article presents the partial results of an ethnographic study carried out in a Canadian public service department located in a minority francophone community (Moncton, New Brunswick). It focuses on the role and place of translation in that particular work environment. The study shows that while English and French are both official languages of work within the department (under the Official Languages Act of Canada), the common language of work remains English and it is through translation that the department is able to meet its official languages requirements. It is thus a diglossic work environment where English and French, despite their official status, have neither the same weight nor the same prestige. This raises important questions regarding the use of French as a language of work, translation strategies, power relations between languages and speakers, and finally the effectiveness of the Canadian government’s institutional language policy.

    • français

      Seront présentés, dans le présent article, les résultats partiels d’une étude ethnographique menée dans un ministère de la fonction publique canadienne situé en milieu minoritaire francophone (Moncton, Nouveau-Brunswick). Il sera notamment question de la place qu’occupe la traduction dans ce milieu de travail et du rôle qu’elle y joue. L’étude révèle que même si l’anglais et le français sont les langues officielles de travail dans ce ministère (en vertu de la Loi sur les langues officielles du Canada), c’est l’anglais qui demeure la langue de travail commune ; c’est ainsi grâce à la traduction que le ministère est en mesure de répondre à ses obligations en matière de langue de travail. Il s’agit donc d’un environnement de travail diglossique où les deux langues, malgré leur statut officiel, n’ont ni le même poids ni le même prestige. Cette situation soulève des questions importantes sur la place du français comme langue de travail, les stratégies de traduction privilégiées, les rapports de pouvoir entre les langues et les locuteurs, et enfin l’efficacité de la politique linguistique institutionnelle du gouvernement du Canada.


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