Les villes françaises de la fin du XIXe siècle gardent une empreinte rurale encore fortement marquée, y compris à Paris, notamment par la présence d�animaux multiples et divers, peu ou prou domestiqués, qui les peuplent. La force publique, essentiellement représentée par les gendarmes et les policiers municipaux dans les villes, n�a pas seulement à assurer l�ordre urbain parmi les hommes mais aussi au sein des bêtes, vivantes ou mortes. Si, les loups n�entrent plus dans les villes de la Belle Époque, les animaux domestiques représentent une des formes des menaces urbaines. Mais, ceux-ci, plutôt que des perturbateurs de l�ordre urbain, peuvent également être au service du maintien de l�ordre, comme les chiens et les chevaux. La place de l�animal dans cette force de l�ordre renseigne sur les transformations professionnelles de l�Arme et reflète les évolutions de l�époque, alors que les quatre et surtout deux roues supplantent progressivement la force animale.
© 2001-2024 Fundación Dialnet · Todos los derechos reservados