Ayuda
Ir al contenido

Dialnet


Géographie, démocratie, participation: explication d'une distance, arguments pour un rapprochement

  • Autores: Michel Bussi
  • Localización: Géocarrefour: Revue de géographie de Lyon, ISSN 0035-113X, Vol. 76, Nº. 3, 2001 (Ejemplar dedicado a: Les territoires de la participation), págs. 265-272
  • Idioma: francés
  • Texto completo no disponible (Saber más ...)
  • Resumen
    • English

      The question of participation refers to that of the direct power invested in individual and collective actors. In this sense, it is inseperable from the debate on democracy which from a normative standpoint implies the participation of the population and from a descriptive viewpoint involves almost systematically a representative system which relegates citizens to a basic role of control and possible sanction of their elected representatives. Analysis of the main geography textbooks and dictionnaries shows that the question of participation, just as that of democracy, is never or only rarely evoked. This neglect contrasts with the importance given to this question in other disciplines close to geography (political science, sociology, history) and the related abundant literature on the subject. Having demonstrated the lack of geographical research on questions of democracy, six factors explaining this situation are set out as well as five arguments for a rapprochement between the two. This article, therefore, concerns essentially the links between democracy, geography and politics. It deals only indirectly with questions of planning and development. However, it is considered that the transition from the planned development of a territory to development determined by local participation, a trend demanded or applied throughout the world (as expressed in the conclusion) is the reflexion of a more general evolution of political decision-making methods, of which the links with geography are considered here.

    • français

      La question de la participation renvoie à celle du pouvoir direct accordé à des acteurs individuels et collectifs. En ce sens, elle est indissociable du débat sur la démocratie, qui au sens normatif implique une telle participation du "peuple", et au sens descriptif passe presque systématiquement par un système représentatif, reléguant les citoyens à un simple rôle de contrôle et éventuellement de sanction vis-à-vis des élus. L'analyse des principaux manuels et dictionnaires de géographie montre que la question de la participation, comme celle de la démocratie, n'est jamais ou peu évoquée. Ce silence tranche avec l'importance accordée à cette question dans d'autres champs disciplinaires voisins de la géographie (sciences politiques, sociologie, histoire), et l'abondante littérature qui découle de cet intérêt. Après avoir dressé le constat de cette distance entre recherche géographique et démocratie, six pistes explicatives seront lancées, et cinq arguments pour un rapprochement seront évoqués. Cet article développera donc principalement la relation entre démocratie, géographie et politique. Il n'abordera qu'indirectement les questions d'aménagement et de développement. Néanmoins, nous considérons que le passage d'un aménagement planifié du territoire à un développement participatif local, revendiqué ou appliqué à l'échelle mondiale, évoqué en conclusion, est le reflet d'une évolution plus générale d'une évolution des modes de prise de décision politique, dont les liens avec la géographie seront ici abordés.


Fundación Dialnet

Dialnet Plus

  • Más información sobre Dialnet Plus

Opciones de compartir

Opciones de entorno