Depuis maintenant une vingtaine d'années, les approches participatives sont installées dans le paysage de l'intervention au service du développement local. Cependant, il semble que l'élargissement de leur usage initial, le transfert interactif de technologies agricoles, à l'appui à la gestion décentralisée de territoire se sort réalisé sans précautions méthodologiques et éthiques suffisantes. Une remise à plat des méthodes, mais aussi des principes fondateurs de la "participation", pourrait être nécessaire, afin de réussir un véritable transfert de pouvoir et de capacités aux acteurs locaux. Elle passe par la relativisation de l'impact du savoir technique sur la décision territoriale, l'élaboration d'un nouveau principe, l'endogénéité, et le retour aux processus d'apprentissage à une époque où les produits et les technologies instantanées dominent.
For more than twenty years, participative approaches have become a feature of local development. However, it seems that the widening of their use and the interactive transfer of agricultural technologies in support of decentralised territorial management have not been accompanied by adequate methodological and ethical safeguards. A basic review of the methods and founding principles of participative action would seem necessary to ensure a true transfer of power and skills to local actors. At the time when instantaneous products and technologies dominate, the impact of technical knowledge needs to be put into perspective compared with decisions of a territorial nature ; it is also necessary to develop a new concept of endogenic development and to reintroduce training schemes.
© 2001-2024 Fundación Dialnet · Todos los derechos reservados