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Réflexions sur les possibilités d’une «recherche-création» désinstrumentalisée

    1. [1] Paris 8 University

      Paris 8 University

      París, Francia

  • Localización: Hermès: Cognition - comunication - politique, ISSN 0767-9513, Nº. 72, 2015 (Ejemplar dedicado a: L’artiste, un chercheur pas comme les autres), págs. 198-205
  • Idioma: francés
  • Títulos paralelos:
    • Reflections on possibilities for de-instrumentalised “creative research”
  • Texto completo no disponible (Saber más ...)
  • Resumen
    • English

      The last few years have seen a proliferation of doom-laden predictions of the conquest of humanity by digital technology. To borrow Roland Barthes’ well-known phrase, does this mean that digital technology is fascist, as is language? It is a tempting idea, which would make the link between “art” and “digital” a contradiction in terms. Digital artists are torn between the social and political need to enter the world of the digital as a field of experimentation, the desire to explore the aesthetic potential it offers, and the impossibility of escaping from the market forces that govern the necessary hardware and software for the computers, tablets and mobile phones that artists have to use if they want to do digital art. Could a “creative research” approach involving digital systems still find a means of escaping normative rationalisation? What could be the contours and the possible approaches for a new kind of de-instrumentalised and re-politicised creative art?

    • français

      Depuis quelques années, les discours catastrophistes prédisant une domination de l’humanité par le numérique se multiplient. Pour emprunter à Roland Barthes sa formule célèbre, le numérique est-il alors fasciste, comme la langue ? Il est tentant de le penser, et il peut donc paraître foncièrement contradictoire de relier les termes « art » et « numérique ». L’artiste numérique se trouve en effet tiraillé entre la nécessité sociale et politique d’investir le numérique comme terrain d’expérimentation, l’envie d’explorer les potentiels esthétiques effectivement ouverts, et l’impossibilité d’échapper aux lois du marché qui régissent le hardware et le software des supports comme l’ordinateur, la tablette ou le téléphone portable, que l’artiste est bien obligé d’investir dès qu’il veut faire de l’art numérique. Une démarche de « recherche-création » mobilisant les dispositifs numériques peut-elle néanmoins trouver des voies pour échapper à la rationalisation normative ? Quels seraient les contours et démarches possibles d’un art numérique désinstrumentalisé, repolitisé?


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