Ayuda
Ir al contenido

Dialnet


Resumen de Observations sur le sarcophage de Polyxène et les styles de l’Ionie du Nord à la fin de l’archaïsme

Francis Croissant

  • English

    The so‑called Polyxena sarcophagus, found in 1996 near Gümüsçay in Turkey, has already been discussed many times, although it has not yet been fully published. As a major work of Late Archaic Greek art, it raises several issues. The iconography has long been discussed, but questions of style are also essential. The latter were partially discussed in a 2007 paper that incidentally offered the first full illustration of the sarcophagus. The paper, however, neglects various essential aspects of the monument: notably, the obvious affinities with late sixth‑century Athenian vase painting, and the un-­deniable diversity of the various faces of the sarcophagus. A comparative analysis of profiles leads us to identify three main stylistic models (apparently created in Phocaea, Clazomenae and Aeolis), which I defined in 1983 through study of female terracotta protomai. Most likely the work­shop that was commissioned by a member of the local elite of this Propontis community worked under the direction of a Clazomenian master and included other sculptors from the North Ionian area. The vitality of these centres in Northern Ionia is thereby brilliantly confirmed. As demonstrated by the protomai, immigrant artists trained in these centres played a major role in the evolution of Athenian art, especially in the birth and development of red figure vase painting.

  • français

    Le sarcophage en marbre dit « de Polyxène », trouvé en 1994 près de Gümüsçay en Turquie, s’il a été déjà assez souvent commenté, n’a encore fait l’objet d’aucune publication exhaustive. Il constitue pourtant un document majeur sur l’art grec de la fin de l’archaïsme et pose des problèmes difficiles, notamment du point de vue de l’iconographie, qui a jusqu’à présent surtout retenu l’attention. Mais les questions de style ne sont pas moins cruciales, même s’il a fallu attendre 2007 pour qu’un article leur soit spécialement consacré. Encore cette étude, qui comporte pour la première fois une illustration complète, et replace à juste titre les reliefs dans le cadre régional tracé en 1975 par le dernier livre d’Ernst Langlotz, c’est‑à‑dire l’Ionie du Nord, laisse‑t‑elle de côté quelques aspects essentiels du monument : les affinités évidentes de celui‑ci avec la peinture attique de la fin du vie s., notamment, et la diversité interne que fait vite apparaître un examen attentif des visages appellent une explication. Or l’analyse comparative des profils conduit à y retrouver les trois principaux modèles stylistiques — créés selon toute apparence à Phocée, à Clazomènes et en Éolide — qu’avait mis en évidence dès 1983 l’étude des protomés féminines de terre cuite. Il est donc probable que l’atelier qui, vers 520 av. J.‑C., vint sur les rives de la Propontide exécuter la commande d’un membre de l’élite locale réunissait, autour d’un maître d’œuvre sans doute clazoménien, plusieurs sculpteurs de la région. Ainsi se trouve brillamment confirmée la vitalité de ces centres de création de l’Ionie du Nord, dont les protomés permettaient déjà de supposer qu’ils avaient joué parallèlement, par l’intermédiaire d’artistes immigrés, un rôle majeur dans l’évolution de l’art attique, notamment dans la naissance et le développement de la peinture à figures rouges.


Fundación Dialnet

Dialnet Plus

  • Más información sobre Dialnet Plus