The 2015 deadline set by the European Water Framework Directive (EWTD) is an opportunity to rectify some European regulatory policies by adapting them to the social needs according to scientists’ criticisms. It particularly concerns the waterbodies named “lakes”. Concerning indicators, thresholds, objectives and especially the definition of waterbodies, there is an important discrepancy between the reality on the ground, science and the regulations. Obsessed by large lakes, people forget that waterbodies are mostly represented by the smallest water objects both natural and artificial, present for hundreds or even thousands years, and responding to human societies’ needs. So, the EWFD identifies in EU state members only 7.000 lakes while, in reality, our transposition of current frameworks by geographical belts shows that this territory contains more than 3.5 million waterbodies. This very high difference, partly incurred, partly intentional, causes many protests and prejudices the effectiveness of the Directive.
La fin de la première phase de la Directive Cadre sur l’Eau en 2015 est l’occasion de réajuster certaines politiques réglementaires européennes en les adaptant aux besoins sociétaux selon les critiques scientifiques émises à son sujet. Ceci est particulièrement vrai pour les masses d’eau « plans d’eau ». En effet, que ce soit sur les indicateurs choisis, les seuils, les finalités et surtout sur ce qu’est réellement un plan d’eau, il existe un décalage important entre la réalité terrain, la science et la règlementation. Obnubilés par les grands lacs, les Hommes oublient trop souvent que la masse lentique est avant tout le fait de tous petits objets d’eau naturels mais également artificiels, présents depuis des centaines voire des milliers d’années, et répondant aux besoins donnés des sociétés humaines. Ainsi, la DCE n’identifie au sein du territoire de l’UE qu’un peu plus de 7 000 plans d’eau alors qu’en réalité nos transpositions des référentiels existants par couronne géographique suite au calibrage des outils d’inventaire montrent qu’il en existerait plus de trois millions et demi. Ce vertigineux décalage, en partie subi, en partie voulu, est à l’origine de multiples contestations et porte préjudice à l’efficacité de la Directive.
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