The paper is an attempt, guided by the principles of Descriptive Translation Studies, to ‘detect’ and ‘describe’ the various types of shifts, in the area of lexical repetition, which have occurred in an Arabic–English translation. The study also tries to ‘explain’ the underlying factors which may have prompted the various decision-making processes behind these translation shifts. It is postulated that any translation product represents an intertext which carries the ‘finger-prints’ of the norms of its SL and culture. Moreover, translation as a retextualizing process is bound to be directed by the norms of the TL and its culture. The two poles of SL ‘adequacy’ norms and TL ‘acceptability’ norms have thus been at the background during the description, taxonomy, and explanation of the various types of shifts in lexical repetition detected in the study corpus. Different instances of shifts have been found to fall under three main categories: (a) Shifts which avoid or minimize lexical repetition; (b) Shifts which announce repetition by retaining it, though with some modifications; and (c) Shifts which emphasize lexical repetition by expanding it. Most shifts, it has been found, belong to the first category. A lengthy discussion of the possible causes which could have motivated the translator to perform these various shifts has come to the conclusion that the textual and cultural norms of the TL seem to play the major role in the operation. In order to ascertain that the above conclusion is not attributable to the ‘hegemony’ of the TL (English), nor to the individual translator or to the type of text being analyzed, a number of follow-up studies is proposed at the end.
Guidé par les principes des études de traduction descriptive, l’article est une tentative de « détecter » et de « décrire » les différents types de changements dans le domaine de la répétition lexicale, qui se sont présentées dans une traduction arabe-anglais. L’étude cherche également à « expliquer » les facteurs sous-jacents qui peuvent avoir provoqué les différents processus de prise de décision derrière ces changements de la traduction. On pose comme principe que tout produit d’une traduction représente un intertexte, qui porte les «empreintes digitales » des normes de sa langue-source et de sa culture. De plus, la traduction, en tant que processus de retextualisation, est nécessairement guidé par les normes de la langue-cible et de sa culture. Par conséquent, les deux pôles des normes « de justesse » de la langue-source et des normes «d’admissibilité » de la langue-cible se trouvaient à l’arrière-plan, pendant la description, la taxonomie et l’explication des différents types de changements de la répétition lexicale, détectées dans le corpus de l’étude. On a remarqué que les différents exemples de changements s’inscrivaient dans trois catégories principales : (a) les changements qui évitent ou minimisent la répétition lexicale ; (b) les changements qui annoncent une répétition en la conservant ; et (c) les changements qui soulignent la répétition lexicale en la développant. On a découvert que la plupart des changements appartiennent à la première catégorie. Une longue discussion sur les causes possibles, qui peuvent avoir poussé le traducteur à effectuer ces divers changements, a abouti à la conclusion que les normes textuelles et culturelles de la langue-cible semblent jouer un rôle majeur dans l’opération. Un certain nombre d’études complémentaires sont proposées, afin de vérifier que la conclusion ci-dessus n’est imputable ni à « l’hégémonie » de la langue-cible (anglais), ni au traducteur individuel, ni au type de texte analysé.
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