La pensée fondamentale de Wittgenstein affirme que les constantes logiques ne représentent pas, ne fonctionnent pas sémantiquement comme des noms. En apparence truiviale, cette pensée, nous le montrerons, à des ramifications étonnantes dans la philosophie du premier wittgenstein, en ce qui concerne partmulzer sa conception de la logique. Notre but est d'interpréter l'aphorisme en question (T 4.0312) en montrant comment il se rapporte aux thèses et théories les plus importantes du Tractatus, et comment il permet de les faire tenir ensemble d'une façon cohérente, justifiant par là son caractère "fondamental". Nous tentons également d'apporter une réponse aux questions suivantes: les propositions complexes sont-elles encore — comme les propositions atomiques — des "images" de la réalité? et quelle est cette "logique des faits" dont parle Wittgenstein dans l'aphorisme sous examen?
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