Cádiz, España
La réception en Espagne de l’oeuvre de Stéphane Mallarmé s’organise en quatre moments centraux, marqués par un certain succès critique et par la circulation de traductions en espagnol. Entre 1940 et 1960, Mallarmé figure dans l’anthologie Poesía Francesa du poète colombien Andrés Holguín (1954), anthologie qui présente l’intérêt d’une articulation permanente entre les poèmes traduits et les notices introductrices sur chaque poète retenu, qui développe ainsi deux niveaux de réception critique et de (re) présentation de la poésie française. L’article analyse dans un premier temps l’environnement socioculturel lors de la parution du recueil : climat culturel de l’époque, situation de l’édition, certaines circonstances de l’élaboration de cette anthologie, réflexions sur la traduction en vigueur à l’époque, etc. La deuxième partie cerne l’identité d’Andrés Holguín et ses objectifs, ainsi que les caractéristiques de l’anthologie. Et pour finir, dans un troisième temps, l’article aborde la présence fondue de Mallarmé à l’intérieur du recueil, les commentaires critiques d’Holguín ainsi que les grands traits du transfert textuel des trois poèmes retenus et traduits.
The Spanish reception of Stéphane Mallarmé’s works revolves around four key-moments characterized by a certain critical success and the circulation of translations in Spanish. Between 1940 and 1960, Mallarmé’s poetry appeared in the Anthology Poesía Francesa edited by the Colombian poet Andrés Holguín (1954). What is interesting in this anthology is that it presents a permanent articulation between the translated poems and introductory notes about each poet. Accordingly, it develops two levels of critical reception and (re)presentation of French poetry. First of all, this article analyses the socio-cultural environment in which the anthology was published: the cultural atmosphere, the situation of literary publishing, some circumstances surrounding the elaboration of the anthology, reflections about translation during this period, etc. Second, the article seeks to shed light on Andrés Holguín’s identity and his objectives as well as the specifics of the Anthology. Finally, the article tackles Mallarmé’s “dissolved” presence in the collection, Holguín’s critical commentaries and the most important features of the textual transfer of the three translated poems.
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