Dans un contexte de « modernisation » de l’État, les services socio-judiciaires de l’administration pénitentiaire sont confrontés depuis une quinzaine d’années à un processus de réforme fondé sur des principes gestionnaires. Si ces orientations sont tangibles et participent à la reconfiguration des règles institutionnelles, il convient également de tenir compte du degré d’appropriation de ces évolutions par les agents de probation. Cet article s’attache à croiser les sentiments qu’ils éprouvent au sujet des réformes (déception, opposition, conviction) avec les comportements qu’ils adoptent à l’égard de l’institution (exit, voice, loyalty), afin d’apprécier les différents registres d’adaptation individuels qui conditionnent la portée de ces reconfigurations.
© 2001-2024 Fundación Dialnet · Todos los derechos reservados