Since the 2000s, Vietnam’s major cities and their peripheries are witnessing numerous peasant land protests facing massive expropriations carried out under an accelerated metropolization process. The multiplication of actors involved in this metropolization, including foreign investors and privatized public construction companies, makes negotiations on agricultural land very complex, because it is state property. Through the prism of residents, local and provincial authorities and investors’land practices in several villages in the densely populated suburban area, this paper analyzes the changing relationship between the state, local authorities and villagers. We will discuss the reasons for intense peri-urban conflicts and the nature of the villagers’strategies : between resistance and resignation, the opportunities are numerous.
Depuis les années 2000, les grandes villes vietnamiennes et leurs périphéries sont en proie à de nombreuses révoltes paysannes face aux expropriations massives entreprises dans le cadre de la métropolisation accélérée. La multiplication des acteurs qui participent à cette métropolisation, notamment les investisseurs étrangers et les entreprises publiques de la construction en pleine refonte statutaire ne fait que rendre très complexes les négociations autour des terres agricoles, propriétés de l’État. À travers le prisme des pratiques foncières des habitants, des collectivités locales et provinciales et des investisseurs dans plusieurs villages de la zone périurbaine densément peuplée, cet article cherche à analyser l’évolution des relations entre l’État, son administration et les habitants. On s’interrogera sur l’intensité des conflits périurbains et la nature des stratégies des villageois : entre résister ou accepter, les variations sont très nombreuses.
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