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Resumen de Dermatite irritative par contact direct avec du laurier rose (Nerium oleander)

G. Pellet, M. Masson-Regnault, M. Beylot-Barry, M. Labadie

  • Résumé Introduction Les publications faisant référence à la toxicité cutanée du laurier rose sont exceptionnelles, malgré une plante quasi ubiquitaire dans le pourtour méditerranéen.

    Observations Nous rapportons la survenue simultanée d’une dermatite irritative chez deux enfants jumeaux ayant été en contact direct avec des feuilles de laurier rose appliquées sur le visage pendant 20 minutes. Les lésions initiales se composaient d’un érythème en lunette, avec apparition secondaire de papules et de macules, puis dans les 24 heures, de vésicules et de croûtes. Le traitement a comporté l’éviction de l’agent toxique, la prescription d’antihistaminiques oraux ainsi qu’une application locale de dermocorticoïdes pendant 15 jours. L’évolution au neuvième jour était légèrement hypochromique et atrophique. On observait une restauration ad integrum du revêtement cutané après 30 jours de recul.

    Discussion Chez nos patients, le rôle conjoint des ultraviolets (phytophotodermatose) et du chlore de la piscine ne peut être écarté. Si les substances (saponines irritantes, glycosides) présentes dans le laurier rose sont en faveur d’une dermatite irritative chimique, des réactions immunologiques ne sont pas exclues. L’absence de signes d’intoxication systémique s’explique par les facteurs qui conditionnent la diffusion transdermique des hétérosides toxiques du laurier rose.

    Conclusion Ces deux cas permettent de rappeler à la population et aux professionnels de santé la dangerosité potentielle du laurier rose, non seulement en raison de sa toxicité systémique mais aussi des risques liés à l’exposition cutanée.

    Summary Background Although the oleander plant is practically ubiquitous throughout the Mediterranean area, very few publications refer to its cutaneous toxicity.

    Patients and methods Herein, we report two cases of irritant contact dermatitis caused by oleander. The patients in question were twins who had oleander leaves applied directly to their face for 20 minutes. The initial lesions consisted of periorbital erythema, followed by the emergence of papules and macules. Vesicles and crusts appeared over the ensuing 24 hours. Treatment included withdrawal of the toxic agent, prescription of oral antihistamines, and the topical application of dermocorticoids to the lesions for two weeks. The outcome on the 9th day was slightly hypochromic and atrophic. Complete restitutio ad integrum of the skin was observed after 30 days.

    Discussion In our patients, a joint effect of ultraviolet radiation (phytophotodermatitis) and chlorine from the swimming pool cannot be ruled out. Although the substances present in oleanders (irritant saponins and glycosides) can cause chemical irritant dermatitis, immunological reactions cannot be excluded. The lack of signs of systemic toxicity observed is the result of the factors governing transdermal diffusion of the toxic glycosides found in oleander.

    Conclusion These two cases provide a timely reminder, both for the general public and for healthcare professionals, of the potential biohazards of oleander, not only because of its systemic toxicity but also because of the risks associated with cutaneous exposure.


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