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Étude longitudinale du vieillissement sur une population de femmes caucasiennes de la cohorte SU.VI.MAX

  • Autores: Randa Jdid, Julie Latreille, Nathalie Pecollo, Sandra Courrèges, Gabriel Cazorla, Serge Hercberg, Erwin Tschachler, Pilar Galan, Frédérique Morizot
  • Localización: Annales de dermatologie et de véneréologie, ISSN 0151-9638, Vol. 142, Nº. 6-7, 2, 2015, págs. 345-346
  • Idioma: francés
  • Texto completo no disponible (Saber más ...)
  • Resumen
    • Introduction L’objectif de cette étude est d’étudier l’évolution des signes de vieillissement du visage à 11 ans d’écart et leur association avec l’âge perçu.

      Patientes et méthodes Trois cent trente femmes ayant participé à une étude sur le vieillissement cutané réalisée en 2002 alors qu’elles étaient âgées de 44 à 70 ans ont participé à cette étude en 2014. Des photographies du visage ont été collectées en 2002 et 2014. Chaque lot de photographies a fait l’objet d’une cotation des signes de vieillissement (rides, relâchement, irrégularités pigmentaires) à partir d’échelles photographiques en 6 à 9 grades. Une observation des caractéristiques visuelles permettant de différencier les visages aux deux temps de l’étude a été réalisée par une comparaison des photographies visualisées simultanément par un dermatologue. L’âge perçu à partir des photographies des visages de chaque femme a été estimé par un panel de 35 juges naïfs. L’étude a été acceptée par le CPP d’Île-de-France et chaque volontaire a donné son consentement éclairé.

      Résultats Quarante-sept femmes déclarant avoir réalisé une intervention esthétique ont été écartées des analyses. Les âges perçus de 2002 et de 2014 sont corrélés à l’âge réel (r = 0,81 et r = 0,77). Certaines femmes sont toujours perçues plus jeunes ou plus âgées que leur âge à chaque période. Néanmoins 21 femmes paraissant plus jeunes que leur âge en 2002 ont été jugées plus âgées en 2014 et, inversement, 31 paraissant plus âgées en 2002 ont été jugées plus jeunes en 2014. Les écarts de perception d’âge à chaque période sont expliqués par la gravité des mêmes signes cliniques et principalement ceux du 1/3 inférieur du visage et expliquent 60 % de la perception de l’âge. Entre les deux périodes, l’aggravation des signes est relativement faible chez la plupart des femmes, en moyenne d’1 grade (min 0 et max 3 grades). L’évolution de ces signes explique seulement 15 % de l’écart d’âge perçu entre les 2 études alors que l’âge perçu de la première visite explique 30 % de cet écart. Les différences d’âge perçu observées entre 2002 et 2014 sont significativement liées aux modifications de volume du visage (région des yeux, affaissement des pommettes et squelettisation du visage), à une aggravation du sillon nasogénien et à un relâchement des paupières.

      Discussion Nos résultats mettent en évidence un impact plus fort par rapport aux rides des modifications liées au relâchement et au volume du visage sur l’âge perçu. Cependant, au cours d’une période de 11 ans, seul 15 % de la variabilité de la perception de l’âge est expliquée par l’aggravation de signes classiques de vieillissement.

      Conclusion D’autres caractéristiques sont à explorer pour mieux comprendre la dynamique du vieillissement du visage.


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