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LED: Utilisation, indications, paramétrages

  • Autores: Christine S. Noé, François Michel, Martine Baspeyras
  • Localización: Annales de dermatologie et de véneréologie, ISSN 0151-9638, Vol. 142, Nº. 6-7, 2, 2015, págs. 337-337
  • Idioma: francés
  • Texto completo no disponible (Saber más ...)
  • Resumen
    • Les lampes diodes électroluminescentes (LED) médicales délivrent d’étroites franges de longueurs d’onde issues du spectre visible et infrarouge. Elles n’ont pas d’effets délétères directs sur leurs cibles mais agissent par « photobiomodulation ». Cela signifie qu’elles interfèrent sur le métabolisme cellulaire, aboutissant à des phénomènes d’activation et d’inhibition de voies de signalisation essentielles pour la synthèse et la prolifération cellulaire. Selon les paramètres utilisés (longueur(s) d’onde, leur association, l’énergie délivrée, les temps d’irradiation, le mode de délivrance pulsé ou non), mais aussi selon l’état initial de la cible cellulaire, les effets sont différents. Si certaines publications manquent de rigueur scientifique, ont des biais et/ou des conflits d’intérêts, d’autres sont de très bonne qualité. Les LED ne se limitent pas à diminuer les effets secondaires des traitements agressifs : resurfaçages, peelings… Seules ou associées à d’autres techniques, elles sont une aide considérable en matière de médecine esthétique : prise en charge de l’héliodermie, des cicatrices, des vergetures, des alopécies, de la cellulite mais aussi au-delà de l’esthétique pour la cicatrisation des plaies torpides, les mucites, les acnés inflammatoires rebelles, les poussées de rosacée subintrantes, les peaux hyper-réactives, les pelades… Les paramètres de base sont :

      – le spectre lumineux (longueurs d’onde, association de longueurs d’onde) détermine les cibles : le « rouge » est incontournable mais d’autres longueurs d’onde ont des effets et certaines associations sont synergiques ;

      – l’irradiance (ou « densité de puissance ») en watt/cm2.

      – la durée d’exposition par séance et le mode de délivrance, pulsé ou continu.

      L’irradiance et la durée d’exposition déterminent la dose administrée en J/cm2.

      Cependant, il ne suffit pas de régler l’appareil car in vivo comme in vitro, les effets de la photobiostimulation dépendent aussi de l’état physiologique de la cellule avant l’irradiation. Il faut donc aussi sélectionner la bonne indication, le bon « candidat » sous peine d’échec. Les effets photo-thérapeutiques seront généralement meilleurs sur les cellules non prolifératives et/ou en « mauvais état ». Il faut aussi considérer les protocoles de traitement : nombre de séances et intervalles entre les séances.

      Le champ des indications potentielles des LED dépasse largement les domaines de la dermatologie et de la médecine esthétique. Les protocoles sont de plus en plus précis pour de nombreuses indications. Cependant, il reste à optimiser certains paramétrages et pour cela l’expérience des nombreux utilisateurs et les nouveaux travaux en cours seront déterminants.


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