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Laser ou IPL: Y a-t-il encore un choix à faire ?

  • Autores: Marc Patarin, Anne Le Pillouer Prost, Hugues Cartier
  • Localización: Annales de dermatologie et de véneréologie, ISSN 0151-9638, Vol. 142, Nº. 6-7, 2, 2015, págs. 335-336
  • Idioma: francés
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  • Resumen
    • Les premières IPL (lumière polychromatique pulsée) ont été utilisées en vasculaire à partir de 1994 ; elles ont été longtemps considérées comme le parent pauvre du laser, mais déjà en 2006, dans une publication de référence, EV Ross confirmait leur efficacité équivalente aux lasers en épilation, compétitive et prometteuse dans de nombreux autres domaines. L’IPL est essentiellement utilisée en dermatologie. Schématiquement, il s’agit d’un courant électrique chargé par des condensateurs et transformé en lumière après sa transmission par une lampe à xénon que l’on retrouve aussi dans la plupart des lasers. Ce mélange de photons polychromatiques est réfléchi et filtré par l’eau, des réflecteurs, des filtres de couleurs afin de couper en bande spectrale le rayon lumineux. Ce dernier pénètre la peau par le biais du contact cutané d’un quartz ou d’un saphir refroidi ou non par effet Peltier. Les IPL peuvent brûler la peau, mais finalement « aussi bien » que les lasers, s’ils sont mal paramétrés. Or, toute la difficulté de leur usage réside dans le choix du bon paramétrage et de la bonne cible. Les appareils de dernière génération disposent pour cela de panneau tactile décisionnel d’une grande aide afin d’avoir des effets reproductibles. Une des meilleures indications de l’IPL est l’héliodermie car cette technique va permettre de traiter dans la même séance la composante pigmentaire et vasculaire. Les zones fragiles comme le cou, le décolleté et le dos des mains seront facilement traitées. L’IPL peut aussi être utilisée avec succès pour le traitement des couperoses. En termes d’épilation, les IPL sont efficaces avec des pourcentages de réduction pilaire allant de 70 à 100 % 6 mois après 4 à 5 séances ; les études comparatives avec les lasers, peu nombreuses, n’ont pas montré de différence significative d’efficacité. Elles sont classiquement réservées à l’épilation des phototypes clairs. Récemment leur efficacité en dermatologie a été gradée par des auteurs après une revue extensive de la bibliographie. On retrouve en premier lieu leur intérêt comme source lumineuse en photothérapie dynamique pour les kératoses actiniques, les carcinomes superficiels, le rajeunissement, l’acné, les hyperplasies sébacées. On retrouve également un intérêt pour la prise en charge des cicatrices hypertrophiques et post-brûlures, l’acné inflammatoire, et d’autres indications plus anecdotiques. L’IPL offre, en un seul appareil, un champ d’application bien plus large que n’importe quel laser. De plus, l’IPL peut être couplée avec des lasers notamment non ablatifs ou de la RF au sein d’un même appareil pour en faire un « décathlonien » plutôt qu’un « sprinteur », qu’on attribue au laser monochromatique.


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