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Resumen de Acné: place des dispositifs lasers et apparentés

Marie Jourdan, Christine S. Noé, Martine Baspeyras

  • Les traitements conventionnels par rétinoïdes topiques, peroxydes de benzoyle, zinc, antibiotiques topiques et oraux ou encore isotrétinoïne restent les premières lignes dans l’algorithme décisionnel de l’acné. Pourtant, la diminution de l’efficacité des antibiotiques sur le Propionibacterium acnes, la législation de plus en plus contraignante entourant la prescription d’isotrétinoïne, le retrait momentané de certaines molécules comme la Diane 35® et la nécessité d’une compliance sans faille, ont incité les praticiens à se pencher sur des solutions alternatives. Or d’importants progrès interventionnels sont en marche dans ce domaine et devraient bientôt modifier la prise en charge des patients acnéiques. Pour schématiser, on considère que l’action des lasers et techniques apparentées peut se faire de deux manières : en réduisant la charge bactérienne du P. acnes (la cible étant les porphyrines qu’il produit) ou en réduisant la taille des glandes sébacées et donc la production de sébum. Les techniques ciblant le P. acnes via ses porphyrines naturelles sont la lumière bleue (autour de 410 nm), les IPL, le laser KTP (532 nm) et le laser à colorant pulsé (595 nm), ces deux derniers ayant également un effet sur la microcirculation dermique. Les techniques ciblant les glandes sébacées ont pour but de diminuer leur taille et de réduire la production de sébum, ce qui laisserait présager un effet durable par photothermolyse des glandes sébacées. Il s’agit des lasers infrarouge (laser diode 1450 nm, laser Erbium glass 1540 nm), de la radiofréquence (monopolaire, ou plus récemment, fractionnée par microneedling) et de la photothérapie dynamique. Les LED rouges (autour de 630 nm) quant à elles, diminuent l’inflammation de ces structures, et agissent synergiquement à la lumière bleue en minimisant l’impact pro-oxydatif de la lyse bactérienne. Par leur action de remodelage, elles permettent une prise en charge plus globale (Fig. 1). Elles peuvent en outre s’associer aux peelings dont elles potentialisent les effets tout en diminuant les suites. L’espoir le plus récent viendrait d’un protocole innovateur inspiré de la nanotechnologie. Le protocole « SEBACIA » est une sorte de PDT améliorée faisant appel à un photosensibilisant artificiel, les microparticules d’or qui s’accumulent dans les glandes sébacées. La photothermolyse sélective des glandes sébacées est obtenue sous un laser diode 810 nm (comme pour une épilation).

    Peut-on imaginer un avenir où pour traiter ses patients acnéiques, le dermatologue n’aura plus recours à son ordonnancier mais installera directement son patient pour lui proposer un traitement interventionnel simple, court et bien toléré ?


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