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Resumen de Techniques de comblement: localisations difficiles, risques et complications

Pierre Andre, Olivier Claude

  • En 1981, le premier collagène injectable d’origine bovine (Zyderm®) est mis sur le marché américain. Plus tard apparaissent des collagènes d’origine humaine hétérologue, puis autologue, enfin des collagènes d’origine porcine tenteront de s’imposer sans succès. Plus récemment, le Newfill® et le Radiesse® ont été utilisés. Dans les années 1990 apparaissent les premiers acides hyaluroniques (HA) injectables. Nous ne parlerons que des zones difficiles où à risque. La région glabellaire est à risque d’injection intravasculaire. La région périorbitaire est délicate à injecter : les cernes demandent de l’expérience, une bonne connaissance des HAs. Des œdèmes sont fréquents. La restructuration des orbites creuses est délicate mais donne de bons résultats, celle de l’arcade sourcilière permet de relever la queue du sourcil et d’ouvrir le regard. Les tempes se creusent avec le vieillissement, leur remplissage est simple mais délicat demandant une bonne connaissance anatomique. L’arête nasale peut être injectée facilement mais attention aux bords latéraux où circulent les artères et surtout se méfier de la pointe nasale : des cas de nécrose secondaire ont été rapportés. Les pommettes et la vallée des larmes sont peu à risque d’injection intravasculaire, la correction est assez simple. Les sillons naso-géniens sont considérés en général comme faciles à injecter et sans risque : l’injection est simple mais le risque est grand du fait des artères faciales et angulaires. L’utilisation de canules flexibles est souhaitable de 25 ou 27 G. Les plis d’amertume sont difficiles à améliorer. Dans la partie externe de la commissure labiale il faut penser à l’artère faciale.

    Les lèvres très sensibles peuvent être injectées mais attention a l’artère coronaire supérieure du Vermillion ! Les complications liées aux injections d’HA sont le plus souvent régressives et peu sévères. La pire est l’injection intravasculaire réalisant un syndrome de Nicolau avec typiquement, douleur, aspect livedoide puis parfois nécrose cutanée. En cas d’embolisation, et d’anastomose avec le système carotidien interne, plusieurs cas d’atteinte de l’artère centrale de la rétine suivis de cécité ont été rapportés.

    En cas d’injection intravasculaire, il faut stopper l’injection, masser la zone, injecter de la hyaluronidase, prescrire de l’aspirine et des vasodilatateurs (inhibiteurs calciques, Viagra®…). Une autre technique de comblement mérite d’être décrite ; il s’agit de l’injection de cellules graisseuses. Cette technique déjà ancienne, nécessite de prélever de la graisse autologue, de la centrifuger puis de réinjecter la partie où se trouvent les adipocytes et les cellules souches. Cette technique de lipo-filling ou mieux fat-grafting, développée en France d’abord par P Fournier a été standardisée en 1994 par S. Colemann qui la nomme Lipostructure®.


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