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Vertus et justice du marché chez Adam Smith

  • Autores: Benoît Walraevens
  • Localización: Revue économique, ISSN 0035-2764, Vol. 65, Nº. 2, 2014 (Ejemplar dedicado a: Économie, règles et normes : une perspective historique), págs. 419-438
  • Idioma: francés
  • Enlaces
  • Resumen
    • English

      The paper aims at showing the neglected moral aspect of the market in Smith’s work. The first part provides a new interpretation of the natural price as a just price. In the second part it is claimed that free competition is an institutional framework best suited for fostering the virtues of industry, frugality, probity, fairness and prudence. The last part justifies Smith’s plea for a legally enforced maximal rate of interest by means of concepts taken from his moral philosophy such as the desire of social recognition, excessive self-esteem and self-deceit. The conclusion underlines the close link between politics, ethics and economics in Smith’s thought.

    • français

      Cet article a pour objet de mettre en évidence la dimension morale du marché dans l’œuvre d’Adam Smith. La première partie réinterprète le prix naturel comme un prix juste. La deuxième partie montre que la concurrence libre est pour Smith un cadre institutionnel incitant les agents économiques à cultiver les vertus de prudence, d’équité, de probité, de frugalité et d’industrie. La dernière partie vise à justifier la proposition par Smith d’un taux d’usure légèrement supérieur au taux courant le plus bas du marché par sa philosophie morale et ses analyses du désir de reconnaissance, de l’estime de soi excessive et du mensonge à soi-même. La conclusion souligne le lien étroit entre politique, éthique et économie chez Smith, tel qu’il ressort de cette analyse.


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