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Le naturel est artificiel : l'héritage de la scientia scientiarum

    1. [1] Université du Wisconsin-Milwaukee
  • Localización: Hermès: Cognition - comunication - politique, ISSN 0767-9513, Nº. 66, 2013 (Ejemplar dedicado a: Classer, penser, contrôler), págs. 38-45
  • Idioma: francés
  • Texto completo no disponible (Saber más ...)
  • Resumen
    • English

      The natural is artificial: the legacy of the scientia scientiarumThe philosophy of science is epistemological, evaluating methodology, and the classification of the sciences is ontological, organizing the sciences and their objects. Both seek a universal structure of knowledge based on a scientific understanding of reality. This paper analyzes seminal texts by Robert Flint and E.C Richardson and W.C Berwick Sayers to trace the development of the inflexible and culturally-specific modern classificatory structure that has now become globalized. Richardson and Sayers described a model akin to Flint’s, focusing on unity and the differences between natural and artificial classifications. Of these, natural classification is truer, but not easily applicable. Artificial classification is more readily adaptable. Ultimately the boundary between two is indistinct, especially in practice. Two US classifications, the Saffir-Simpson Hurricane Scale and the Dewey Decimal Classification for hurricanes, exemplify these difficulties. One classifies natural phenomena and the other classifies resources about natural things. Artificial classification displays a flexibility that is worth exploring as accommodating alternatives to mainstream perspectives.

    • français

      La philosophie des sciences, qui évalue la méthodologie, est épistémologique, et la classification des sciences, qui organise les sciences et leurs objets, est ontologique. Toutes sont à la recherche d’une structure universelle des connaissances basée sur une compréhension scientifique de la réalité. Cet article fait une analyse des textes de R. Flint et de E. C. Richardson et W. C. Berwick Sayers, afin de reconstituer le développement de la structure de classification moderne, rigide et culturellement marquée, qui est maintenant mondialisée. Richardson et Sayers ont décrit un modèle semblable à celui de Flint, privilégiant l’unité et les différences entre classification naturelle et artificielle. La première, la plus proche de la vérité, n’est pas facilement applicable. La seconde est, quant à elle, plus facilement adaptable. Au final, la frontière entre les deux est indistincte, en particulier dans la pratique. Deux classifications américaines, l’échelle de classification des ouragans Saffir-Simpson et la classification décimale de Dewey pour les ouragans, viennent illustrer ces difficultés. La première classe les phénomènes naturels, et l’autre les ressources relatives aux choses naturelles. La classification artificielle présente une souplesse qui mérite d’être explorée.


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