In biological anthropology and bioarchaeology, a specific terminology is generally used to describe states of conservation of the skull. This terminology, in its most classic form, was disseminated by R. Martin, but it is actually older. With usage — among both English speaking and French speaking authors — it has evolved into variants that not only differ in form but also, unfortunately, in meaning, so that it is now completely ambiguous and useless. If we look into the etymology, two main reasons can be found for these differences: on the one hand, the vocabulary employed in France was introduced by anthropologists and has never been fully integrated into the vocabulary used in descriptive anatomy (anthropological and anatomical references are still sometimes contradictory); on the other hand, since they were all originally synonymous, etymology alone cannot account for the different terms being used. In any case, we simply cannot continue to use the current French vocabulary if we want to maintain at least a minimum of scientific rigour in describing states of conservation of the skull. I suggest replacing this vocabulary with other terms — such as tête osseuse (skull), bloc craniofacial (skull without mandible), neurocrâne (neurocranium) and calotte (skull cap) — which, although not new, will at least avoid ambiguity and be immediately understandable.
Pour décrire les états de conservation du crâne en anthropologie biologique et en bioarchéologie, il est d’usage d’employer une terminologie particulière, qui sous sa forme la plus classique a été diffusée par R.Martin, mais dont l’origine est antérieure. Hélas, cette terminologie a été déclinée en plusieurs variantes antinomiques, tant chez les auteurs de langue anglaise que chez ceux de langue française, de sorte qu’elle est devenue totalement ambigüe et est aujourd’hui inutilisable. Lorsqu’on se penche sur l’étymologie, on trouve deux principales causes aux divergences constatées : d’une part le vocabulaire employé a été introduit par des anthropologues et n’a jamais été pleinement intégré à celui de l’anatomie descriptive, et anthropologie et anatomie constituent deux références qui demeurent partiellement en contradiction ; d’autre part la distinction entre les termes ne repose sur aucune justification étymologique, tous ayant été synonymes à l’origine. Quoi qu’il en soit, il faut absolument abandonner le vocabulaire actuel si nous voulons que les descriptions des états de conservation du crâne aient le minimum de rigueur scientifique exigible. Je propose donc de le remplacer par d’autres termes — tête osseuse, bloc craniofacial, neurocrâne et calotte — qui, sans être nouveaux, ne créent aucune ambigüité et sont immédiatement compréhensibles.
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