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Resumen de Seeds Without Patents: Science and Morality in British Plant Breeding in the Long Nineteenth-Century

Berris Charnley

  • français

    Semer sans brevetsLes domaines de l’innovation dans lesquels les brevets ne pouvaient pas être utilisés ou ne l’étaient pas constituent un défi pour les historiens. D’une part, le cas de l’innovation sans brevet semble montrer que, contrairement aux conceptions traditionnelles, obtenir des brevets n’est pas la seule motivation pour ceux qui innovent. D’autre part, divers exemples révèlent une diversité de stratégies alternatives par lesquelles les inventeurs ont cherché à protéger leurs compétences pour rentabiliser leur travail. À partir de trois cas d’étude dans l’histoire de la production végétale en Grande-Bretagne durant le long xixe siècle, cet article conforte, d’une manière générale, les relectures faites des brevets et de l’innovation, tout en jetant une lumière nouvelle sur une communauté spécifique d’innovateurs qui ont cherché à rémunérer par leur activité. Deux conclusions se dégagent. L’une est que, pendant cette période, la science a joué un rôle important dans les efforts des producteurs d’espèces végétales britanniques pour ajouter à la valeur des variétés. L’autre est que la science pouvait jouer ce rôle seulement grâce à une économie morale préexistante chez les producteurs.

    JEL Code: O34, N50

  • English

    Areas of innovation where patents could not be or were not in use present a challenge to historians. On the one hand, the existence of patent-free innovation seems to show that, contrary to traditional views, obtaining patents is not the only motivation for those who innovate. On the other hand, such places and periods reveal an abundance of alternative strategies by which innovators sought to protect their ability to profit from their work. Drawing on three case studies from the history of British plant breeding in the long nineteenth-century, this paper substantiates the new revisionism about patents and innovation in a general way while at the same time throwing new light on how a specific community of innovators attempted to make their innovative work pay. Two conclusions emerge in what follows. One is that, during the period in question, science played an important part in British plant breeders’ efforts to add value to their varieties. The other is that science was able to play this role only thanks to a pre-existing moral economy among the breeders.


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