P. Codello Guijarro, Amina Béji-Bécheur
Le financement des entreprises peut-il être solidaire ? Des modes de gouvernance permettent-ils aux entreprises de rester réellement démocratiques ? Les outils de gestion peuvent-ils être identiques dans les entreprises sociales et solidaires ? La gestion de projet peut-elle être adaptée aux spécificités de ces entreprises (en particulier à ses nombreux projets interorganisationnels) ? Voici autant de questions inédites et renouvelées qui sont abordées dans ce premier numéro spécial de la Revue française de gestion consacrée à la gestion des entreprises sociales et solidaires. Depuis les années 1970, une littérature importante et multidisciplinaire a cherché à expliquer les raisons d'être du champ de l'économie sociale et solidaire d'une part, à partir du modèle de la fondation philanthropique basé sur la contrainte de non-distribution des excédents (théorie des non-profits organizations). D'autre part, à partir du modèle de la firme à gouvernance démocratique incarné par l'entreprise coopérative, mutualiste ou associative (théories de l'économie sociale et solidaire).
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