Hichem Amichi, Sami Bouarfa, Marcel Kuper
When Algeria became independent, it strongly collectivized its agriculture. In 1987, a land reform revised the way the government intervened in agriculture by putting forth a new restructuring of public lands along more liberal lines. This restructuring has led to the informal transfer of lands through tenure from public sector allottees who have insufficient means of production to renters who bring funds mostly from the private sector. In this article, we examine the types of farming which have emerged, based on the case study of the town of Ouarizane in the Lower Cheliff Plain. We then analyze their production logic and discuss their economic opportunities from the perspective of public interest.
L’Algérie, qui avait fortement collectivisé son agriculture après son indépendance, a revu ses modalités d’intervention dans le secteur agricole en adoptant une réforme foncière, en 1987, qui proposait une nouvelle restructuration des terres publiques selon des orientations libérales. Cette restructuration a conduit à l’émergence d’une dynamique informelle de transfert de terres par le faire-valoir indirect entre les attributaires du secteur public, insuffisamment pourvus en moyens de production, et les locataires, apporteurs de capitaux provenant en majorité du secteur privé. Nous analysons dans cet article les formes d’exploitations en émergence à partir de l’étude de cas de la commune d’Ouarizane dans la plaine du Bas-Chéliff. Nous analysons ensuite leurs logiques de production et discutons leurs opportunités économiques comparées du point de vue de l’intérêt général.
© 2001-2024 Fundación Dialnet · Todos los derechos reservados