Depuis un certain nombre d’années, le cinéma interroge les figures de la surveillance. De nombreux longs métrages intègrent dans leur scénario, quand ce n’est pas dans leur dispositif même de filmage, des caméras de surveillance. Et dans bien des cas, ces caméras nous confrontent à l’exposition de l’intime. Ainsi, de Final Cut à la série des Paranormal Activity, le dispositif de surveillance devient un moyen de « voir » et de « révéler » le non-vu dans le cercle domestique. Cette vidéosurveillance au foyer soulève nombre de questions au croisement de l’éthique et de l’esthétique.
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