A travers l’exemple des deux premiers longs métrages autobiographiques de Ross McElwee (Sherman’s March, 1986, et Time Indefinite, 1993), cet article étudie comment le cinéaste filme sa vie privée en mettant en jeu deux conceptions distinctes de l’intimité. Tandis que dans Sherman’s March, il s’attache surtout à construire un personnage qui masque son moi intime, Time Indefinite fait pénétrer les spectateurs dans l’intimité de sa pensée et de son cinéma.
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