Resumen de Enseñanza de la historia e identidad nacional: un vínculo a historizar desde la experiencia chilena, 1850-1930
- español
La historia de la educación y la didáctica de la historia suelen sostener que la enseñanza de la historia y los ritos cívicos fueron forjadores de la identidad nacional y de los nacionalismos a partir de la formación de los estados nacionales en el siglo XIX. Este artículo intenta historizar este supuesto en base al estudio del caso de Chile entre 1850-1930 incorporando variables como clase social, genero, etnia, asentamiento territorial, demografía con sus distintos ritmos y periodificaciones. Concluye que la historia nacional fue marginal en relación a la historia europea y que fue minoritaria dentro del currículo; que lo nacional se incluye tardíamente y transversalmente en el currículo; que los alumnos que estudiaron historia fueron una franca minoría dentro de una ya baja cobertura escolar. Muestra los debates ideológicos sobre la historia nacional en los textos escolares y los ritos cívicos en la vida escolar concluyendo que fueron desde arriba y minoritarios en relación a los ritos y actividades propias de los establecimientos. Concluye, asimismo, que la identidad de la comunidad escolar y de la comunidad local fueron predominantes y que sin ella, el estudio de la identidad nacional resulta abstracta y lineal.
- English
In history of education and in history education (the teaching of history), it is often said that national identities and nationalisms were built through the teaching of history and the civic rites, beginning from the times of the building of nation-states in the nineteenth century. This article attempts to historicize this assumption by analyzing the case of Chile between 1850 and 1930, while incorporating variables such as social class, gender, ethnicity, territorial settlements, demographic rhythms, and periodization. It concludes that the national was not dominant in the curriculum and was marginal in relation to the European history, the national was introduced quite late and in a transversal way, and the students taking the courses constituted a minority in a context characterized by low school coverage. It discusses the presence of ideological debates on national history in the textbooks, which was minor, and the civic rites in the school life, which were not many in relation to rites and activities pertaining to schooling and "desde arriba". It concludes that the identity of the school community and the local community played a major role and without considering this, the study of the national identity may be rendered abstract and lineal.
- français
En histoire de l'éducation et dans l'enseignement de l'histoire, on dit souvent que les identités nationales et les nationalismes ont été construits par l'enseignement de l'histoire et les rites civiques à partir des temps où les états nationaux ont été érigés au dix-neuvième siècle. Cet article tente d'historiciser cette hypothèse en analysant le cas du Chili entre 1850 et 1930, tout en y incorporant des variables comme les classes sociales, les sexes, l'ethnicité, les accords territoriaux, les rythmes démographiques et la périodisation. Nous concluons que le national n'était pas dominant, mais marginal, dans les programmes d'enseignement, relativement à l'histoire de l'Europe; le national a été introduit plutôt tardivement et de façon transversale; les étudiants qui suivirent ces cours étaient en minorité dans un contexte caractérisé par une faible couverture scolaire. L'article examine le fait qu'il y avait peu de débats idéologiques sur l'histoire nationale dans les manuels scolaires et de rites civiques dans la vie courante à l'école, à comparer avec les rites et les activités se rapportant à l'instruction et "desde arriba". Nous concluons que l'identité de la communauté scolaire et la communauté locale jouèrent un rôle prépondérant et qu'en ne prenant pas ce fait en considération, l'étude de l'identité nationale risque de devenir abstraite et linéale.
