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Resumen de Plénitude du vide: exercice de déconstruction préalable à une lecture orientale de Die Aufgabe des Übersetzers de Walter Benjamin

Laurent Lamy

  • Cette étude, qui s’éloigne des sentiers battus, se propose d’esquisser un rapprochement entre des notions-clefs qui forment le soutènement métaphorique de l’essai sur la traduction de Walter Benjamin, Die Aufgabe des Übersetzers, et des schèmes symboliques et des notions cardinales de pensées d’origine moyenne- et extrême-orientales. Ainsi, les notions de pure communicabilité (Mitteilbarkeit), de « pure langue » (reine Sprache), de dissymétrie entre les langues ou encore de contact tangentiel et infinitésimal sont interprétées comme une incorporation et une incubation par Benjamin de schèmes symboliques d’extraction kabbalistique, plus précisément empruntés au mythe cosmogonique élaboré par Isaac Louria, à Safed en Palestine au XVIe siècle. Un important développement est ensuite consacré à tout un faisceau de corrélations pouvant être esquissées entre la conception du langage comme pur médium chez Benjamin et des intuitions majeures du bouddhisme Mahāyāna, dit du « Grand Véhicule », qui se prolonge dans le bouddhisme Sōtō zen japonais, qui sera ensuite incorporé par les penseurs de l’École de Kyoto, Nishida Kitaro et Watsuji Tetsuro, au début du XXe siècle. Ces développements n’ont d’autre ambition que d’élaborer à la faveur de lectures tangentes une matrice plus large en matière d’interprétation que l’on peut associer à l’ébauche d’une « lecture orientale » des thèses de Benjamin, qui permet d’aller plus en profondeur dans la compréhension de notions parfois jugées difficiles, voire abstruses.


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