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Violence relationnelle : menace et absence de tiers.

  • Autores: Jérôme Payen de la Garanderie
  • Localización: Cahiers critiques de therapie familiale et de pratiques de reseaux, ISSN 1372-8202, Nº. 53, 2014, págs. 31-47
  • Idioma: francés
  • Enlaces
  • Resumen
    • English

      Relational violence : Threats and absence of a third partyViolence in relationships results from an unsurpassable threat and leads to « acting out » which bypasses mental processes. This violence could be explained, with reference to human communication’s theory, as a disharmony, alternating between symmetry and complementarity. The absence of dialogue with the figure of attachment, confines subjects in their search for a rigid complementarity, experiencing intimacy as being much idealized, but threatening in the facts. Occurring violence needs the tie between two affective insecure partners who create a rigid and unfailing tie, otherwise known as collusive. This tie reduces their « one to one » conversation to a confrontation. In this case, the tie itself is sicker than the subjects, and furthermore, they can compensate this deficiency in less emotional contexts. This collusive tie can contaminate children and also include them in the pathological violent process. The family or therapist for couples has to exist in the « system » as a temporary support, where there is a lack of a third party in the psychological and relational organization of the subjects. The therapist should help the family to renew an internal dialogue, where the parents were either not present, or intrusive. This attitude could bring relief to the descendants whose fears and silences stem from the previous generation, which frighten and threaten the processes of autonomy, sometimes, in extreme cases, leading to the death.

    • français

      La violence relationnelle fait suite à une menace et détermine un recours à l’agir qui court-circuite les processus de pensée. Cette violence issue de la relation plus que des sujets eux-mêmes se manifeste dans la communication par une dysharmonie dans l’alternance entre symétrie et complémentarité. L’absence d’un dialogue interne avec les figures d’attachement enferme les sujets dans la recherche impérieuse d’une posture complémentaire inavouée et réciproque, et ils vivent l’intimité comme idéalisée et menaçante dans les faits. Ce lien rigide et indéfectible réduit leur tête-à-tête à une confrontation sans fin. Cette collusion peut contaminer les enfants et les englober à leur tour dans le processus de violence. Le thérapeute de couple ou de famille doit s’inscrire en tant que tiers temporaire là où il fait défaut dans l’organisation psychique et relationnelle des sujets, et renouer un dialogue interne en famille là où les ascendants étaient absents ou intrusifs, afin de soulager les descendants des silences et peurs transmises qui rendent menaçants voire mortels, dans les cas graves, les processus d’autonomie.


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