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Resumen de L'enfant mort-né, du futur au plus-que-parfait

Jean-Pierre Gasnier

  • français

    Le propre de l’activité juridique est de qualifier les choses, les personnes, les faits, les situations. Qualifier un enfant mort-né n’est pas simple et dépend de la réponse à certaines questions, notamment : qu’est ce qu’un être humain ? Peut-on appliquer cette qualification à un embryon ? qu’est-ce qu’être viable ? Les réponses à ces questions sont plus ou moins influencées par des prises de positions religieuses, philosophiques, morales, épistémologiques ou anthropologiques et de ces réponses découlent diverses conséquences juridiques, dont celle, non dénuée d’intérêt, de savoir si l’enfant a une existence légale ou non.

    Face aux évolutions de la société le droit a façonné une qualification nouvelle, celle d’enfant sans vie de laquelle découlent certaines conséquences juridiques, sans pour autant que cet enfant sans vie ait une quelconque existence légale. Qu’est-ce donc qu’un enfant sans vie au regard des qualifications juridiques classiques ? « Ombre d’être humain », ni chose, ni personne, quel traitement lui est réservé ? Que penser de ces nouveaux traitements qui tendent à se normaliser dans la pratique hospitalière et qui ont pour but d’aider à « faire le deuil » ? C’est à ces questions, notamment, que cet article tente de répondre, en soulignant que la question des enfants sans vie nous confronte non seulement à la question de la filiation et de la transmission, mais également à celle de la mort, dans un raccourci temporel saisissant qui fait passer en un instant du futur ou du conditionnel au plus-que-parfait.

  • English

    The own of the legal activity is to qualify things, people, facts, situations. To qualify a stillborn child is not simple and depends of the answer to certain questions, in particular: what’s a human? Can we apply this qualification to an embryo? What to be “viable”? The answers to these questions are more or less influenced by religious, philosophic, moral, epistemological or anthropological stands and of these answers ensue diverse legal consequences, among which that, not divested of interest, to know if the child has a legal existence or not.

    In front of evolutions of the society the law shaped a new qualification, that from the dead child of which ensue certain legal consequences, however, it does not mean that this dead child has any legal existence. What is it thus that a dead child with regard to qualification legal classic? Human being’s “shadow”, neither thing, nor anybody, what treatment processing is reserved for them? That to think of these new treatments which tend to standardize in the hospital practice and which aim at helping “to make the mourning”? It is these questions, in particular, that this article tries to answer, by underlining that the question of the dead children confronts us not only with the question of the filiation and the transmission, but also with that of the death, in a striking temporal shortcut which makes pass in an instant of future or of the conditional in most that completed.


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