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Le genre de l'art en France autour de 1800

  • Autores: Philippe Bordes
  • Localización: Perspective: la revue de l'INHA : actualités de la recherche en histoire de l'art, ISSN 1777-7852, Nº. 4, 2007 (Ejemplar dedicado a: Genre et histoire de l'art), págs. 679-692
  • Idioma: francés
  • Texto completo no disponible (Saber más ...)
  • Resumen
    • español

      La problemática del género ayuda a entender el gusto pour el « neo-clasicismo » durante la segunda mitad del siglo XVIII en Francia y también las razones de la rehabilitación del estilo por historiadores de arte a partir del medio del siglo XX. Estos últimos siguen la línea de la visión de la antigüedad que Winckelmann había iniciado, en el momento en que se formaban movimientos gay y feministas de resistencia a la homofobia y al sexismo. Este contexto particular implicó una sobrevaloración historiográfica de la figura de David, en detrimento de sus contemporáneos, Vincent y Regnault. Implicitamente, a estos últimos se les reprochaba una iconografía sentimental al contrario de la ideología masculina asociada con el arte de David, que iba a personificar el espíritu republicano. Se podría decir que se menospreciaron como pudieron serlo durante mucho tiempo las «mujeres artistas». A partir de los años setenta, unas feministas impugnaron la actitud tradicional de los historiadores de arte que tendían a encerrarlas en esta categoría separada.

      Muy numerosos trabajos contribuyeron a restaurar el renombre de varias mujeres insignes entre los pintores y a sacar de la sombra los aproximadamente doscientos que expusieron en el Salón de 1791 y el de 1814. Gracias a eso, lo que falta ahora para tener una visión global es un análisis positivo del arte de Vincent y de Regnault, fundado sobre el elogio de valores sociales implicados como femeninos.

      Este enfoque revela una confusión de los generos a la imagen de la diversidad de los estilos de la época, que le costó reconocer a la historia del arte. Estas proyecciones de la investigación tienen por consecuencia una paradoja metodológica: el análisis de las obras no convence hoy ya cuando ignora la realidad cultural de la clase, pero no convence tampoco cuando esta realidad se adopta como la clave esencial de la interpretación.

    • English

      Questions of gender help to understand both the taste for neoclassicism in the second half of the 18th century and the reasons for renewed art historical interest in the style during the second half of the 20th century. Historians took up the vision of antiquity that Winckelmann had initiated, just as gay and feminist movements against homophobia and sexism were emerging.

      This particular context led to historiographical overemphasis on the figure of David, to the detriment of two of his contemporaries, Vincent et Regnault. Unavowedly, they were ostracized for the sentimental iconography of their paintings, far removed from the masculinist ideology associated with David’s art, which was seen to incarnate the republican spirit. It can be said that they were criticized with the same arguments invoked against “women artists”. Starting in the 1970s, feminists contested the traditional attitude which relegated them to this distinct category. A great number of studies have contributed to reestablish the fame of several eminent women among the painters and to draw attention to the two hundred or so who exhibited at the Salon between 1791 and 1814.

      This dynamic research underlines the present lack of a proper analysis of the art of Vincent and Regnault, based on a positive appreciation of social values connoted as feminine. This approach reveals a gender confusion corresponding to the diversity of styles coexisting in the period, which art history long refused to acknowledge. The consequence of thirty years of research is a methodological paradox : analysis of works of art fails to convince when the cultural reality of gender is ignored, and when that reality is adopted as the essential key to interpretation.

    • français

      Les problématiques du genre aident à comprendre le goût pour le « néoclassicisme » durant la seconde moitié du XVIIIe siècle en France et aussi les raisons de la réhabilitation du style par des historiens de l’art à partir du milieu du XXe siècle. Ceux-ci se sont inscrits dans la lignée de la vision de l’Antiquité que Winckelmann avait initiée, au moment où se formaient des mouvements gay et féministes de résistance à l’homophobie et au sexisme. Ce contexte particulier a entraîné une survalorisation historiographique de la figure de David, au détriment de ses contemporains, Vincent et Regnault. Implictement, il était reproché à ces derniers une iconographie sentimentale à l’opposé de l’idéologie masculine associée avec l’art de David, qui allait incarner l’esprit républicain. On pourait dire qu’ils ont été dénigrés comme ont pu l’être pendant longtemps les « femmes artistes ». À partir des années 1970, des féministes ont contesté l’attitude traditionnelle des historiens d’art qui avaient tendance à les enfermer dans cette catégorie à part.

      De nombreux travaux ont contribué à restaurer la renommée de plusieurs femmes éminentes parmi les peintres et à sortir de l’ombre les quelque deux cents femmes ayant exposé au Salon entre 1791 et 1814.

      Grâce à cela, ce qui manque à présent pour avoir une vision d’ensemble est une analyse positive de l’art de Vincent et de Regnault, fondée sur l’éloge de valeurs sociales connotées comme féminines. Cette approche révèle une confusion des genres à l’image de la diversité des styles de l’époque, que l’histoire de l’art a peiné à reconnaître. Ces avancées de la recherche ont pour conséquence un paradoxe méthodologique :

      l’analyse des oeuvres ne convainc plus aujourd’hui, ni lorsqu’elle ignore la réalité culturelle du genre, ni lorsque cette réalité est adoptée comme la clé essentielle de l’interprétation.


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