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Resumen de L'urbanisme et l'architecture des villes d'Europe centrale pendant la première moitié du XXe siècle

Eve Blau

  • español

    La Europa Central del principio del siglo XX siglo era un espacio que no defi nían tanto sus fronteras nacionales como una red compleja de metrópolis transnacionales. Estas sociedades urbanas desarrollaron enfoques y técnicas innovadores para la construcción de las ciudades. Sin embargo, la red policéntrica que favorecía el Imperio desapareció con su cultura dinámica siguiendo la estela de la Segunda Guerra Mundial, luego de la soberanía soviética sobre Europa del Este.

    Víctima de la división binaria de Europa que resultaba de la guerra fría, la ciudad de Europa Central dejó considerarse como un objeto de estudio y se eclipsó de la historia de la arquitectura moderna. De 1945 a 1990, las investigaciones sobre el modernismo en Europa Central siguieron dos líneas geopolíticas e ideológicas diferentes claramente defi nidas: los trabajos llevados a cabo al Oeste se concentraron principalmente sobre Viena y la cultura arquitectónica cosmopolita de la capital imperial; al Este, las investigaciones se orientaron hacia los territorios incluidos en el bloque soviético y hacia la “lucha por la autonomía nacional” tal como se expresaba en los discursos arquitectónicos y los proyectos de los grupos nacionales del antiguo Imperio.

    Con la caída del comunismo en Europa, la información y las ideas volvieron a circular libremente. Nuevas perspectivas transformaron no sólo la historia de la arquitectura de la Europa Central, sino también los discursos dominantes sobre el modernismo internacional. Desde unos diez años, nuevos temas de investigación sobre los regímenes territoriales, las condiciones fronterizas, las continuidades temporales y espaciales, las estructuras institucionales y las circunstancias de esta transición ella misma permitieron la aparición de metodologías historiográfi cas y críticas innovadoras para incluir la ciudad y la arquitectura moderna en la Europa concebida como un conjunto.

  • English

    Early 20th-century Central Europe is a territory defi ned, not by national borders, but by an intricately interwoven network of transnational metropoles – of modernizing cities – that were the principal arenas of public culture in the Habsburg Empire and the successor states that followed it.

    The multinational urban societies of Central Europe generated distinctive architectural ideas and techniques of city-making. But the polycentric network and vital urban culture it had fostered disappeared in the wake of World War II and the Soviet domination of Eastern Europe.

    With the binary division of Cold War Europe, the Central European city as an object of study also disappeared from the scholarly agenda of modern architectural history. From 1945 to 1990, research on Central European modernism was bifurcated along clearly defi ned geopolitical and ideological lines. Scholarship produced in the West was largely Vienna-centric, focused on the cosmopolitan architectural culture of the imperial capital. In the East, the focus was on the territories contained by the East Bloc and on the “struggle for national autonomy” as it played out in the architectural discourses and projects of the former Empire’s national groups.

    With the fall of communism in Europe, information and ideas once again circulated freely throughout the region, and the history of Central European modern architecture and urbanism began to be rewritten. The new post-1990 perspectives are changing not only the architectural history of the region, but also the master narratives of international modernism. In the last decade, new topics of research focusing on territorial regimes, border conditions, temporal and spatial continuities, institutional structures, and the condition of transition itself are generating new historiographical and critical methodologies for understanding the city and modern architecture in Europe as a whole.

  • français

    L’Europe centrale du début du XXe siècle était un espace que ne défi nissaient pas tant ses frontières nationales qu’un réseau complexe de métropoles transnationales.

    Ces sociétés urbaines ont développé des approches et des techniques innovantes pour la construction des villes. Cependant, le réseau polycentrique que favorisait l’Empire a disparu avec sa culture dynamique dans le sillage de la Seconde Guerre mondiale, puis de la domination soviétique sur l’Europe de l’Est.

    Victime de la division binaire de l’Europe résultant de la guerre froide, la ville d’Europe centrale a cessé d’être considérée comme un objet d’étude et a été éclipsée de l’histoire de l’architecture moderne. De 1945 à 1990, les recherches sur le modernisme en Europe centrale ont suivi deux lignes géopolitiques et idéologiques différentes clairement défi nies : les travaux poursuivis à l’Ouest se sont concentrés principalement sur Vienne et la culture architecturale cosmopolite de la capitale impériale ; à l’Est, les recherches se sont axées sur les territoires compris dans le bloc soviétique et sur la « lutte pour l’autonomie nationale » telle qu’elle s’exprimait dans les discours architecturaux et les projets des groupes nationaux de l’ancien Empire.

    Avec la chute du communisme en Europe, les informations et les idées ont recommencé à circuler librement.

    De nouvelles perspectives ont transformé non seulement l’histoire de l’architecture de l’Europe centrale, mais aussi les discours dominants sur le modernisme international.

    Depuis une dizaine d’années, de nouveaux sujets de recherche portant sur les régimes territoriaux, les conditions frontalières, les continuités temporelles et spatiales, les structures institutionnelles et les circonstances de cette transition elle-même ont permis l’apparition de méthodologies historiographiques et de critiques novatrices pour comprendre la ville et l’architecture moderne dans l’Europe conçue comme un tout.


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