Même si éloge et histoire sont deux genres bien distincts dans l'esprit de Xénophon, la rhétorique de l'éloge semble jouer un rôle plus important ou en tout cas différent dans les deux derniers livres des Helléniques. L'historien est moins en retrait et dans un cas précis, à propos de Phlionte (VII.2), organise même la matière historique en fonction de l'éloge qu'il décerne. L'éloge de la petite cité et la préface qui le précède orientent le récit d'une façon qui n'est pas sans rappeler l'Agésilas, conçu à la même époque. Les deux écrits ont des objectifs complémentaires d'un point de vue politique autant que moral
© 2001-2024 Fundación Dialnet · Todos los derechos reservados