L'étude des implantations grecques en Grèce de l'Ouest (Sicile et Italie du Sud) s'intéresse depuis longtemps au problème du lien entre les différents groupes ethniques décrits dans les sources textuelles et les données archéologiques. Cet article explore certaines des anomalies présentées par les deux séries de données et suggère que des priorités sociales plutôt qu'ethniques sont peut-être à l'oeuvre dans l'expression de la culture matérielle, en particulier pour ces assemblages (tels que les tombes) qui manifestent des traits « mixtes » dérivant certainement de différentes origines culturelles. Il est ici suggéré que le concept de "code switching" (changement de code), dérivé de la linguistique, pourrait être un outil utile pour expliquer la sélection, le rejet ou les combinaisons de traits spécifiques de la culture matérielle, dans la mesure en particulier où il offre des occasions non seulement de revendiquer un lien et une cohésion de nature sociale, mais aussi d'affirmer la distinction et la séparation
The study of Greek settlement in Western Greece - Sicily and Southern Italy - has long been preoccupied with the problem of relating the various different ethnic groups described in the textual record with the archaeological evidence. This paper explores some of the anomalies presented by the two sets of evidence and suggests that social rather than ethnic priorities may lie behind the formulation of material culture, especially those assemblages (such as burials) which display "mixed" features arguably derived from different cultural sources. It suggests that the concept of code-switching, derived from linguistics, might be a useful tool in explaining the selection, rejection and combinations of particular material culture features, especially since it offers opportunities not only for claiming social association and cohesion, but also for asserting distinction and disjunctio
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