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Resumen de Patrimoine géomorphologique et toponymie : perception et désignation des montagnes quartzitiques de la façade atlantique nord-européenne (Norvège, Écosse, Irlande).

Dominique Sellier

  • English

    The concept of geomorphological heritage can be interpreted in various ways. It represents one of the elements of the lifestyle of the local population. The relief is seen as the environment of a given population. This environment includes the immediate relief, where the places in which regular activities take place are to be found. It also includes the more distant relief, which constitutes a peripheral backdrop to these central places and contributes to providing an identity reference framework, individual or collective, for the inhabitants. These references are based on perception which, in turn, is expressed through names. The sum of these names is the result of toponymy. Likewise, the toponymy results from a social representation of that relief. It contributes to integrating the relief as part of the heritage of a population. The examples dealt with here concern a series of mountains throughout Norway, Scotland and Ireland. All these mountains share common features: they are made of basement rocks, are subject to the climatic influences of the Atlantic façade, are to be found, given their latitude (62°N to 55°N) between a mountainous glacier environment and a temperate oceanic environment, and due to the height of their summits (2,300 m to 750 m) they have only been inhabited at their base. Another common feature is the fact that they are comprised of quartzite, a rock type whose extreme hardness determines its geomorphological properties as a whole and, as a result, its basic appearance in the landscape. The aim of the paper is to show how the specific characteristics of these quartzite mountains are expressed through place names.

  • français

    Le concept de patrimoine géomorphologique présente plusieurs sens. Le relief constitue l’un des éléments fondamentaux du cadre de vie des habitants d’un lieu, donc de son environnement au sens strict du terme. Cet environnement intègre le relief proche, où se trouvent établis les lieux d’habitat et d’activités régulières des habitants. Il comprend aussi les reliefs lointains, qui servent de décor périphérique à ces lieux fondamentaux et qui contribuent à fournir une référence identitaire, individuelle ou collective. Cette référence procède d’une perception. Cette perception s’exprime par des noms. L’assemblage de ces noms relève de la toponymie. Réciproquement, la toponymie est significative d’une représentation sociale du relief. Elle concourt à intégrer le relief au patrimoine d’une population. L’exemple développé ici concerne des montagnes de Norvège du Sud, des Highlands d’Écosse et d’Irlande du Nord, qui ont en commun d’appartenir à de vieux socles, d’être soumises aux effets climatiques de la façade atlantique, de se situer entre les milieux glaciaires montagnards et les milieux tempérés océanisés par leurs latitudes (62°N à 55°N) et leurs altitudes sommitales (2 300 m à 750 m), de n’avoir jamais comporté d’habitat qu’à leur base. Elles ont surtout en commun de se composer de quartzite, roche dont l’extrême dureté détermine les propriétés géomorphologiques et, par là même, les aspects dans le paysage. L’objectif est de montrer comment la singularité des montagnes quartzitiques s’exprime aussi à travers les mots.


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