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L'automne de l'amour : la vie sexuelle après 50 ans.

  • Autores: Joëlle Gaymu, Christiane Delbès
  • Localización: Population, ISSN-e 1957-7966, ISSN 0032-4663, Vol. 52, Nº. 6, 1997, págs. 1439-1483
  • Idioma: francés
  • Títulos paralelos:
    • El otoňo del amor: la vida sexual después de los cincuenta
  • Texto completo no disponible (Saber más ...)
  • Resumen
    • español

      Tradicionalmente, la sociedad concibe la vejez como una etapa sin sexualidad. Sin embargo, el estudio de los comportamientos sexuales muestra que ciertas personas de edad avanzada, y hasta muy avanzada, siguen teniendo una vida sexual activa y satisfactoria.

      Existen diferencias évidentes entre el comportamiento de los jóvenes y el de los mayores (estos últimos tienen pareja menos a menudo, relaciones sexuales menos frecuentes y su « arte de amar » es menos variado). Pero una comparación de las encuestas Simon (1970) y ACSF (1992) permite mostrar que el efecto de la edad (empeoramiento del estado de salud y en particular aumento de las disfunciones sexuales) о del ciclo de vida (pérdida del cónyuge, deterioro de la relación de pareja...) no son las únicas causas de taies diferencias.

      La mejora en la vida sexual de las personas de edad avanzada entre 1970 y 1992 prueba que existe, tanto en el pasado como en la actualidad, un efecto de generación. La evolución de las cohortes 1921-40, que sin duda se beneficiaron del contexto de liberalización de las costumbres, muestra que, al contrario de lo que se deduce de la observación transversal, el abanico de prácticas amorosas no se reduce con la edad ; la aptitud para alcanzar el orgasmo a través de caricias manuales о bucales mejora y la satisfacción general con la vida sexual aumenta.

      Las diferencias que se observan en 1992 entre los jóvenes y los mayores se deben en parte a que estos últimos han vivido toda о parte de su vida amorosa en una época en la cual las expresiones sexuales estaban más controladas ; y la liberación de costumbres llego demasiado tarde para cambiar los hábitos de gran parte de los sexagenarios.

    • français

      Traditionnellement, la société conçoit la vieillesse comme une période asexuée. Or l'étude des comportements sexuels a montré que certaines personnes âgées et même très âgées continuaient à avoir une vie sexuelle active et satisfaisante. Certes, par rapport à leurs cadets, les plus âgés se singularisent à plus d'un titre (ils ont moins souvent un parte naire, leurs rapports sexuels sont moins fréquents, leur « art d'aimer» moins varié...) mais la comparaison des enquêtes Simon (1970) et ACSF (1992) nous a permis de montrer que l'effet de l'avance en âge (dégradation de l'état de santé et plus particulièrement croissance des dysfonctions sexuelles) ou du cycle de vie (perte du conjoint, usure du couple...) n'étaient pas les seuls responsables. L'enrichissement de la vie sexuelle des aînés de 1992 par rapport à ceux de 1970 prouve qu'il y avait hier et peut-être encore aujourd'hui un effet de génération. Le suivi des cohortes 1921-1940, qui certes ont bénéficié du contexte de l ibération des moeurs, a montré que contrairement à l'observation transversale, l'éventail des pratiques amoureuses ne se refermait pas, l'aptitude à atteindre l'orgasme par des caresses manuelles ou buccales s'améliorait et la sensation de bien-être après l'amour et la satisfac tioàn l 'égard de la vie sexuelle actuelle augmentaient. Si donc en 1992 on note des décala geesnt re jeunes et plus âgés c'est en partie parce que ces derniers ont vécu toute ou partie de leur vie amoureuse à une époque où les expressions de la sexualité étaient plus contrôl ées; p our nombre de sexagénaires la libération des moeurs est arrivée trop tardivement dans leur vie pour changer leurs habitudes.


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